CPSM de Françoise HARDY * 2 * _ (mère de Thomas DUTRONC)

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Parallèlement à l'écriture de chansons, elle porte de l'intérêt à l’astrologie, dans laquelle elle voit un complément à la psychologie. Françoise Hardy est née à la clinique Marie-Louise à la cité Malesherbes en haut de la rue des Martyrs, vers vingt et une heures trente pendant une alerte à la bombe lors de l'occupation allemande. Johnny Hallyday, son ami avec qui elle a vécu le même courant musical yéyé au début de leurs carrières, y est né également quelques mois plus tôt1. La jeunesse de Françoise Hardy se déroule en vase clos au 24, rue d'Aumale, dans le 9e arrondissement de Paris2, auprès d’une mère aide-comptable, Madeleine Hardy, restée célibataire3, et d’une sœur, Michèle, sa cadette née le 23 juillet 1945 et décédée en 20044. Dans ce deux-pièces sa mère dort dans la salle à manger, et Françoise partage la chambre avec sa sœur5. Son père, Étienne Dillard6, directeur d'une fabrique de machines à calculer, frère d'un jésuite, Victor Dillard, résistant, déporté à Dachau7, est issu d'une famille bourgeoise de Blois. Marié à une autre femme, il est rarement présent et oublie souvent de payer la pension alimentaire ou les frais scolaires8. Il ne reconnaîtra ses filles que bien plus tard9. Françoise Hardy passe régulièrement les week-ends chez ses grands-parents maternels qui habitent Aulnay-sous-Bois, rue du Tilleul10, avec une grand-mère qui se montre désagréable avec son entourage et avec elle par des brimades, ce qui l'a profondément affectée11. Quant à son grand-père, il se montre mutique à force d'être rabroué par sa femme, et ne lui adresse pour ainsi dire qu'une seule fois la parole, en 1962, quand elle est propulsée au devant de la scène, par cette simple question, « Es-tu heureuse au moins ? », qui la touche particulièrement ce jour-là, peu habituée à de la tendresse de sa part. Bien qu'elle fasse souvent des cauchemars la nuit chez ses grands-parents, elle cherche à se divertir la journée avec de la lecture, en dégustant les fruits du jardin potager, et plus tard devant la télévision, malgré les restrictions de sa grand-mère qui la laisse regarder uniquement les films le dimanche après-midi, et La Séquence du spectateur qui lui fait découvrir d'autres horizons. Reste qu'elle s'impatiente que sa mère revienne la chercher ou plus tard de rentrer avec sa sœur, parfois même à pied12. Françoise Hardy effectue sa scolarité dans une institution religieuse de la rue La Bruyère, chez les sœurs trinitaires13,14 à l'initiative de son père. Elle déteste cette école en raison de la situation familiale de ses parents qui ne vivent pas ensemble, son père qui paie tardivement l'écolage, sa différence sociale et d'âge qui lui fait sauter une classe, ou son introversion qui l'empêche de se lier avec les autres filles. Les rares bons souvenirs qu'elle en garde, ce sont les communions, pour les images pieuses et sa jolie robe, mais aussi celui d'avoir joué l'infante puis Chimène dans la pièce de théâtre Le Cid. Ses vacances d'été, elle les passe avec sa sœur pendant près de huit années en Autriche, chez Hedwig Welser (tante Hedi) et ses enfants qui ne parlent pas un mot de français, dans la maison Plumeshof, entre Innsbruck et Natters. Elles s'y rendent seules avec l'Orient-Express, sans leur mère, et pour elle cette séparation est encore une déchirure les premières années. Elles y vont pour apprendre l'allemand sur les conseils d'un ami de leur mère, le baron Gilbert von Giannellia. C'est dans ce paradis perdu, où elle garde de bons souvenirs, qu'elle découvre les œuvres de Simone de Beauvoir, qui la passionne, à l'Institut français d'Innsbruck où elle peut emprunter des livres10,12. Complexée et sentimentale15, la jeune Françoise se réfugie dans la lecture et l'écoute des chansons diffusées à la radio. Ses premiers souvenirs musicaux vont de Georges Guétary, son préféré parce qu'elle le trouve beau, à Tino Rossi, Luis Mariano, et Charles Trenet. Mais c'est surtout la découverte, sur la station Radio Luxembourg, qui passe du rock 'n' roll et de la musique pop, qui va changer sa vie. Elle déclare à ce sujet « c'est venu au début des années 60, quand ma mère a acheté une radio, et en tournant le bouton je suis tombée sur une station anglaise qui était Radio Luxembourg anglais, et cela a été déterminant dans mon existence, car c'est là où j'ai découvert une musique qui me touchait au-delà de tout, et d'un seul coup il n'y a eu que cela qui a compté pour moi ». Elle apprécie particulièrement The Everly Brothers, Elvis Presley, Cliff Richard (Move It, Livin' Lovin' Doll, Travellin' Light), Brenda Lee et sa chanson I'm Sorry qu'elle trouve sublime. À cette époque elle aime acheter ses disques dans une boutique rue de la Chaussée-d'Antin en face des Galeries Lafayette, et quand cette boutique, qui paraissait branchée, n'avait pas ce qu'elle demandait, ce qui arrivait assez souvent, elle ressortait avec une sorte de fierté en se disant qu'elle connaissait des choses géniales que ces disquaires ne connaissaient pas5. À seize ans, comme récompense de sa réussite à son premier bac en juin 1960, elle demande une guitare16. « J'avais demandé une guitare quand j'ai été reçue à mon premier bac. On m'a demandé ce que je voulais comme récompense alors j'ai demandé une guitare. Et puis, une fois que j'ai eu mon deuxième bac, alors je me suis occupée de la guitare que j'avais délaissée pendant un an, enfin dont je ne m'étais pas occupée du tout pendant un an, et puis j'ai fait quelques chansons. » — Visiteur d'un soir, RTS, 17 juillet 1963 Aidée d’une méthode d'apprentissage sommaire, elle s’essaye à poser quelques accords sur des mots qui traduisent ses états d'âme et se met à rêver d’un métier ayant un rapport, de près ou de loin, avec le milieu musical17. Le 24 février 1961 elle assiste comme spectatrice au premier festival international de rock au palais des Sports à Paris, pour voir Richard Anthony. Mais alors qu'elle ne s'y attendait pas, elle reste scotchée par la performance de Johnny Hallyday, qui surpassait celle de Richard Anthony5. Après une première année d’études supérieures à la Sorbonne, en allemand, une annonce dans le journal France-Soir, dans la rubrique Les Potins de la commère, retient toute son attention, car son rêve est de faire un disque : la maison de disques Pathé-Marconi souhaite auditionner de jeunes chanteursNote 1. Françoise obtient un rendez-vous et passe un essai qui reste sans suite, mais cela l'encourage à continuer car ils ne l'ont pas jetée dehors18. Avant de contacter d’autres sociétés, elle s'inscrit au Petit Conservatoire de la chanson de Mireille, elle y reste deux ans19. Elle se présente ensuite chez les disques Vogue, un label qui possède Johnny Hallyday dans son catalogue et qui souhaite trouver son pendant féminin. Elle auditionne une première fois juste avant les vacances d'été dans les studios d'enregistrement à Villetaneuse, mais après sa prestation auprès de musiciens du studio on lui conseille d'apprendre la mesure avec un pianiste, pour que les musiciens puissent l'accompagner. L'ingénieur du son de Vogue, André Bernot, la contacte après les vacances pour prendre de ses nouvelles et lui propose des cours de solfège. La deuxième audition a lieu dans les bureaux parisiens de Vogue auprès du responsable des auditions Jacques Wolfsohn, qui quelques minutes après lui demande les coordonnées de ses parents car il veut lui faire signer un contrat. De cette audition, Françoise Hardy déclare en 2016 : « cela a vraiment été le plus grand bonheur de ma vie professionnelle. Je me revois encore sortant du 54 rue d'Hauteville où étaient les bureaux de la maison Vogue, et étant dans la rue comme sur un nuage et en ayant envie d'embrasser tous les passants »5. Le 14 novembre 1961, le directeur artistique de Vogue lui fait signer le contrat8. Débuts dans la chanson : les années « Vogue » Les cours prodigués par le Petit Conservatoire de la chanson font l’objet d’une émission télévisée hebdomadaire, intitulée En attendant leur carrosse et diffusée sur l'unique chaîne en noir et blanc de la RTF. « Mademoiselle Hardy » y fait sa première apparition le 6 février 1962 avec une chanson titrée La Fille avec toi20. L’enregistrement de son premier 45 tours est bouclé le 25 avril21. Sur ce disque se trouve l'adaptation française d’une chanson américaine (Oh oh chéri), sur laquelle mise la production, et trois de ses propres compositions. Peu avant sa sortie chez les disquaires, la chanteuse le présente avec fierté à Mireille dans l’émission du 5 juin 1962. Les quatre titres ne tardent pas à être diffusés par la radio. Bien accueillis par la jeunesse, 2 000 exemplaires du 45 tours sont achetés en trois mois. Lors de l'été 1962, Françoise Hardy rencontre Jean-Marie Périer, photographe du magazine Paris Match, puis de Salut les copains - place du Tertre pour une séance photo à la demande de l'éditeur Daniel Filipacchi, qui ne fut guère enthousiasmante, car elle s'avère peu conciliante et lui, mal inspiré. Néanmoins, lors du tirage des photographies, Jean-Marie Périer la trouve particulièrement photogénique et demande une deuxième séance photo à Jean Georgieff, chargé des relations publiques pour Vogue. Cette rencontre a lieu chez elle en présence de sa mère, dans le modeste appartement de la rue d'Aumale. Jean-Marie Périer découvre alors toute l'étendue sociale qui les sépare, ce qui l'émeut, en voyant Françoise Hardy chez elle, devant son étagère de bureau qui représente toute sa vie, alors que lui vit dans un hôtel particulier avec le monde entier qui défile. Par la suite, Jean Georgieff informe Françoise Hardy qu'elle ne laisse pas indifférent Jean-Marie Périer. Elle découvre ensuite qu'il a été élevé par François Perrier, tout en étant le fils biologique d'Henri Salvador, ce qui change son regard sur lui, devinant la complexité des rapports avec ses parents, comme elle avec les siens. L'étendue des connaissances de Jean-Marie par rapport à elle, l'attire encore davantage22,23. Cet amour grandissant, la mère de Françoise lui suggère de prendre son indépendance, elle décide donc d'acheter un studio sous les toits au 8, rue du Rocher. De son côté, Jean-Marie Périer prend une colocation avec Régis Pagniez, rue du Faubourg-Saint-Honoré24. Pour le grand public, la chanteuse se révèle dans la soirée du dimanche 28 octobre 1962. Ce soir-là, de nombreux téléspectateurs attendent les résultats du référendum sur l'élection au suffrage universel du président de la République ; dans l’un des intermèdes musicaux Françoise Hardy apparaît pour chanter Tous les garçons et les filles. Dès le lendemain et les jours suivants, ce titre va se démarquer des trois autres sur les ondes radio et dans les juke-boxes et devenir un « tube » incontournable. À la fin de l’année, 500 000 exemplaires du 45 tours ont été vendus25. Françoise Hardy face à la princesse Margriet, Schéveningue, 1963 La presse s'empare du phénomène. Paris Match la met en couverture de son numéro du 5 janvier 1963 et la consacre nouvelle « idole » de la chanson. Ce succès, porté par la vague « yéyé », lui vient également de ses talents d’écriture et de composition, peu courants chez les nouveaux interprètes de ce début des sixties. La chanteuse enregistre d’autres disques et Claude Lelouch, alors inconnu, la filme dans une fête forraine sur une balançoise pour un des tout premiers Scopitones. Le 23 mars 1963, à Londres, elle défend les couleurs de Monaco au Concours Eurovision de la chanson avec une de ses nouvelles compositions, L’Amour s’en va (qui se classe à la 5e place). Le cinéaste Roger Vadim la remarque et la fait débuter au cinéma dans Château en Suède, adaptation de la pièce de théâtre éponyme écrite par Françoise Sagan. Après divers galas et tournées, Françoise Hardy fait ses premiers pas sur la scène de l'Olympia durant huit semaines à partir du 7 novembre 1963, en covedette avec Richard Anthony, pour un « Musicorama » organisé par Europe 126. Fin 1963, le 45 tours, en tête des ventes durant onze semaines, atteint le million de disques vendus. La chanson Tous les garçons et les filles franchit alors les frontières. Traduite en Quelli della mia età, elle connaît sensiblement le même succès en Italie, se classant 1ère au hit-parade et se vendant à 255 000 exemplaires27,28. L'età dell'amore (Le temps de l'amour) connaît également un grand succès en Italie, se classant 2e en décembre 196329. À la suite de ces succès, la chanteuse est sollicitée pour participer en chanson à quelques films musicaux, genre très prisé du public italien. Ses interprétations en anglais sont également bien accueillies outre-Manche, principalement la reprise d’un standard américain, Catch a Falling Star, en 1964. Françoise Hardy, vers 1965 Sa popularité atteint l'Espagne, les Pays-Bas, le Danemark, le Canada, le Japon et les États-Unis où le magazine de mode Vogue publie un reportage de quatorze pages illustrées de photographies réalisées par William Klein30. D’autres succès suivent : C'est à l'amour auquel je pense, Le temps de l'amour d'André Salvet et Lucien Morisse (sur une musique de Jacques Dutronc, la musique donne Fort Chabrol, joué par le groupe Les Fantômes), les chansons s'enchaînent à un rythme soutenu, Ton meilleur ami, Le premier bonheur du jour, L'amour d'un garçon, Saurai-je ?, Va pas prendre un tambour, Le sais-tu ?, Pourtant tu m'aimes, Je veux qu'il revienne, Mon amie la rose, Dis-lui non, Dans le monde entier, Ce petit cœur, L’amitié, Le temps des souvenirs, La maison où j'ai grandi, Je ne suis là pour personne, Voilà, Rendez-vous d'automne, Ma jeunesse fout l'camp, Des ronds dans l'eau, Je ne sais pas ce que je veux, À quoi ça sert ?, etc. Des chansons certes, mais l’image aussi : les minijupes, les boots blanches et le visage sous la frange des cheveux. Image qui évolue sous l’influence de son compagnon Jean-Marie Périer. Des couturiers, comme André Courrèges, Yves Saint Laurent, Paco Rabanne, la choisissent comme ambassadrice de mode, comme Marc Bohan, qui réalise pour elle une robe d'artiste à partir des dessins de Sonia Delaunay31. Jean-Marie Périer la conseille dans tout ce qui touche à sa carrière, l’incitant aussi à accepter d'autres rôles au cinéma. Par ailleurs, il lui fait découvrir et aimer la Corse et lui suggère d'acheter un terrain et d’y faire construire une maison sur les hauteurs du village de Monticello. L'année 1965 débute par une tournée française avec Hugues Aufray32, où elle étrenne une tenue de scène créée par le couturier Courrèges33. Cette année-là, elle conforte sa renommée en Grande-Bretagne où deux adaptations de ses compositions, However Much (Et même) et surtout All Over the World (Dans le monde entier), sont honorablement classées au hit-parade pendant plusieurs semaines, de janvier à mars 1965. Il en est de même en Allemagne, où la chanson Frag’ den Abendwind gagne la faveur du public au lendemain d’un show télévisé qui lui est consacré fin avril34. Françoise Hardy lors du tournage du film Grand Prix, sur le circuit de Charade, en août 196635. Après une courte participation dans la dernière scène du film Quoi de neuf, Pussycat ? (What's New Pussycat?) de Clive Donner36, elle se produit pendant deux semaines de juin 1965 au cabaret de l’hôtel Savoy à Londres où elle porte une variante de l’ensemble blanc de Courrèges. Suivent le tournage en Grèce d’Une balle au cœur — film réalisé par le jeune cinéaste Jean-Daniel Pollet, une tournée estivale de juillet à mi-septembre (France, Espagne, Allemagne, Suisse, Italie) et le deuxième passage à l’Olympia, en « vedette américaine » des Compagnons de la chansonNote 2, à partir du 28 octobre. Puis elle fait une apparition dans Masculin Féminin, de Jean-Luc Godard. L'année 1965 se clôt le 26 décembre avec un divertissement télévisé, tourné à Londres, qui lui est entièrement consacré : Piccadilly Show37. Du 27 au 29 janvier 1966, elle participe au 16e Festival de la chanson de SanremoNote 3 puis fait une tournée en Allemagne de l'Ouest, du 27 février au 3 avril (Berlin, Munich, etc.). En juin, deuxième tour de chant au Savoy de Londres — sa tenue de scène : le smoking, créé par Yves Saint Laurent. Reconnaissant en elle l’un des personnages qu'il a en tête pour son futur film, le metteur en scène John Frankenheimer l'engage sur le tournage de Grand Prix, une superproduction sur les courses automobiles. Cinq mois durant, elle est présente sur pratiquement tous les circuits de Formule 1 : Monaco, Spa-Francorchamps, Zandwoort, Monza, etc. Pour la première projection publique du film, elle est invitée par la Metro-Goldwyn-Mayer avec la vedette française qui joue l’un des premiers rôles, Yves Montand, à se rendre à New York, le 21 décembre 1966. À cette occasion, la Warner, en accord avec Vogue, diffuse ses disques sur le marché américain. Pour les promouvoir, Françoise Hardy participe à quelques shows télévisés et fait l'objet de reportages dans les magazines. Elle figure sur la « photo du siècle » prise par Jean-Marie Périer en avril 1966, qui réunit 46 vedettes françaises du yéyé. Jacques Dutronc à ses débuts en 1966 avec sa guitare acoustique Fender chante Les Plays Boys dans une émission de TV En 1967, elle crée « Asparagus », sa propre maison de production et signe un nouveau contrat avec Vogue pour la distribuer. En mars, elle chante à nouveau pendant trois semaines au cabaret du Savoy. En septembre 1967, lors d'un séjour dans la nouvelle maison corse de la chanteuse en compagnie de Jacques Dutronc et sa bande de copains, le couple Dutronc-Hardy se forme, mais elle se rend compte rapidement que leurs longues séparations lui sont éprouvantes, d'autant plus qu'il a de nombreuses aventures féminines8. En juin 2021, alors que Michel Denisot déclare à Jacques Dutronc que Françoise Hardy lui avait confié dernièrement qu'elle avait écrit beaucoup de chansons pour lui faire comprendre ses sentiments et qu'il ne les écoutait pas, Jacques Dutronc lui rétorque : « c'est ce qu'elle croit, je sais qu'il y en a une qui m'est totalement dédiée, elle s'appelle Voilà »38. Cette chanson, sortie en 1967, évoque la déclaration d'une femme trompée à celui qu'elle aime. Femme idéaliste, elle évoque toutes ses frustrations dans ses chansons. Les tournées se font à un rythme soutenu : 73 récitals en France, 15 galas au Canada (ces derniers, en compagnie d'Udo Jürgens) et une tournée africaine en Guinée, au Gabon, en Côte d'Ivoire avec Jean-Jacques Debout en vedette américaine. En janvier 1968 Françoise Hardy tourne un film franco-allemand avec le chanteur Udo Jürgens, Françoise et Udo sous la direction de Pierre Koralnik. Le scénario du film, la rencontre inopinée des deux grandes vedettes de l'époque, où l'on peut entendre une Françoise Hardy parlant très bien l'allemand dans différents lieux : Saint-Cast en Bretagne chez Bernard Buffet, dans un train pour Paris, l'aéroport de Paris-Orly, à Klagenfurt en Autriche, au château Ottmanach. Au fil de ce voyage, ils chantent plusieurs extraits de chansons de leur répertoire respectif et font différentes rencontre, comme Georges Brassens, Paco Rabanne, Eugène Ionesco. Néanmoins, les scènes dans le lit d'une chambre de l'hôtel Régina, ont beaucoup choqué les dirigeants de l'ORTF qui ont décidé de le déprogrammer. Il sera diffusé pour la première fois en France le 6 juin 2021 dans l'émission Rembob'INA39,40,41. En février 1968, Françoise Hardy se produit dans les universités britanniques : Brighton, Cambridge, Liverpool, Durham, Birmingham et Southampton. Du 26 février au 16 mars, elle effectue un périple en Afrique du Sud : Pretoria, Johannesbourg, Durban, Le Cap42. À partir du 22 avril, elle se produit pour la quatrième fois pour trois semaines au cabaret du Savoy de Londres43. Le couturier Paco Rabanne lui « façonne » pour l’occasion une impressionnante combinaison métallique (d'un poids imposant de 38 kg44) qui fait sensation45. Le couturier poursuivra sa collaboration avec la chanteuse et créera l’événement en lui faisant porter « la mini-robe la plus chère du monde » — faite de plaquettes d’or incrustées de diamants —, lors de l’inauguration de l'Exposition internationale de diamants, le 15 mai 1968, alors que la révolte étudiante gagne la France. Face aux « événements » qui prennent de l’ampleur, son directeur artistique lui conseille de s’éloigner de la capitale. Elle regagne alors sa maison en Corse avec Jacques Dutronc. Le calme à peu près revenu dans l’Hexagone, la chanteuse s’envole pour le Congo, afin d’honorer trois galas prévus à Kinshasa, les 7, 8 et 9 juin46. Après ces dernières prestations, Françoise Hardy, soutenue par son manager Lionel Roc, remet en cause les conditions de son contrat concernant la société « Asparagus ». Un procès entre les deux parties est engagé. Les tournées sont alors temporairement interrompues47. Françoise Hardy déclare à ce sujet : « En mon for intérieur je savais que cette pause dans les tournées serait prolongée indéfiniment car un trac récurrent m’obsédait, des voyages incessants et les séparations m’étaient éprouvantes48. ». En attendant le dénouement du procès, elle se consacre à l’enregistrement de chansons en anglais, allemand et italien, tout en poursuivant la préparation de son album en français. Son temps libre est mis à profit pour suivre des cours de psychologie avant de se tourner vers l'astrologie traditionnelle. Ce choix est guidé par une première expérience faite en 1963, où un concours de circonstances lui avait fait consulter l’astrologue André Barbault. Les révélations qu’il avait faites sur sa personnalité secrète l’avaient troublée et avaient piqué sa curiosité49. Retardées par les « événements de mai », les publications de son neuvième album et de l’édition française de son deuxième album chanté en anglais paraissent en décembre. Le premier est porté par la chanson Comment te dire adieu, dont le texte a été écrit par Serge Gainsbourg. Le second ne bénéficie d’aucune promotion et passe inaperçu. Françoise Hardy gagne son procès ; les conditions du contrat, jugées abusives, ont été revues en sa faveur. Le cours des enregistrements se poursuit, mais devant la persistance de divergences de vues avec ses associés, Françoise Hardy n'a pas l'intention de renouveler son contrat avec les disques Vogue. Celui-ci prend fin en novembre 1969, mais avant tout elle veut faire reconnaître ses droits sur ses compositions passées. Pour ce faire, elle engage une seconde bataille juridique. Françoise Hardy en 1969 à Amsterdam. La chanson Comment te dire adieu est un des gros succès de l'année 1969. Ce retour au sommet du hit-parade redonne un coup de fouet à sa carrière mais ne fait pas plier sa volonté de ne plus se produire sur scène. Ses prestations ne se font plus que sur les plateaux de télévision et, autant que possible, en play-back. La rumeur sur son désir de délaisser la scène au profit du disque se propage. Fin 1969, le verdict du procès tombe : la firme Vogue est déclarée propriétaire des chansons produites de novembre 1962 à novembre 1967. Ne sont donc concédés à la chanteuse que les droits sur celles produites par la société « Asparagus ». La rupture étant consommée, Françoise Hardy fonde sa propre société de production, « Hypopotam » et, pour préserver les droits éditoriaux de ses chansons, crée la société d’édition « Kundalini »50. Sans tarder, elle publie les chansons qu’elle a enregistrées en langues étrangères au cours de l’année écoulée : pour le marché anglophone l’album One-Nine-Seven-Zero, pour l'Allemagne l’album Träume, et pour l'Afrique du Sud la compilation Françoise in Italian. Message personnel En 1970, Françoise Hardy s’associe avec la société Sonopresse pour assurer la distribution de ses futures productions sur le territoire français. Ce nouveau départ en tant que productrice à part entière est inauguré par une compilation sobrement intitulée Françoise et par l'album Soleil. En 1971 paraît l'album La Question, et en 1972 l'album Et si je m'en vais avant toi suivi d'un single intitulé T’es pas poli, duo chanté avec le comédien Patrick Dewaere. Malgré l'entière satisfaction qu'ils ont apportée à la chanteuse, les albums n'ont pas emporté l'adhésion du public et restent confidentiels. Son contrat avec Sonopresse n’est pas reconduit. Françoise Hardy édite alors son quatrième album chanté en anglais, sous label de sa société « Kundalini ». Par ailleurs, l’intérêt qu’elle porte à l'astrologie s’ébruite. Si bien qu’elle reçoit des propositions de travail qu’elle trouve prématurées mais qu’elle accepte pour se perfectionner auprès d’astrologues confirmés49. Un nouveau contrat est signé en 1973 avec WEA. La chanteuse, qui aspire à changer de registre, se met en quête de mélodistes. La collaboration avec l'auteur-compositeur Michel Berger sera une étape marquante dans sa carrière. Après la naissance de son fils Thomas le 16 juin, elle entre en studio pour l'enregistrement de l'album Message personnel. L'important succès qu'il rencontre lui permet de faire un retour remarqué. Fin 1974, l’astrologue Jean-Pierre Nicola lui demande de travailler avec lui pour une revue spécialiséeNote 4. Elle tracera ainsi son chemin en experte qui l’amènera à ce que Michel Bassi, alors directeur de Radio Monte-Carlo, lui confie en 1980 une émission hebdomadaire qu'elle animera avec son mentor, Jean-Pierre Nicola. Parallèlement, sont enregistrés son unique album-concept, “Entr’acte”, et trois 45 tours dont celui de la bande originale du film de Claude Lelouch Si c'était à refaire, dans lequel elle apparaît, le temps de chanter Femme parmi les femmes. Musique saoule L’éducation de son fils Thomas, lui fait délaisser l’écriture de chansons. Chez EMI, le tandem Gabriel Yared / Michel Jonasz lui concocte trois albums aux colorations funky et jazzy. Nous sommes en 1978, en pleine période « Disco », et le succès de J'écoute de la musique saoule lui attire un plus jeune public. Le 30 mars 1981, le couple Hardy-Dutronc se marie devant le maire de Monticello en Corse, entouré de ses amis. Tamalou est sur toutes les ondes. Françoise Hardy renoue, certes, avec le succès mais ces chansons ne la satisfont guère. « J’ai toujours été la même, j’aime les belles chansons lentes sur fond de violons. Je n’aime que les chansons tristes » — Magazine Best, no 62, janvier 1982. En 1982, la graphologie éveillant son intérêt depuis quelque temps, Françoise Hardy la conjugue avec l’astrologie, en collaboration avec la graphologue Anne-Marie Simond[Quoi ?],diffusée dans une nouvelle émission radiophonique, Entre les lignes, entre les signes[réf. nécessaire]. Au printemps sort son album Quelqu'un qui s'en vaNote 5, la chanson Tirez pas sur l'ambulance sort en single et en vidéo-clip à la télévision : la silhouette est inchangée mais les cheveux sont maintenant coupés plus court. La quarantaine est proche et elle ne se voit pas chanter au-delà de cet âge. Cependant, elle reprend la plume et sort deux 45 tours : Moi vouloir toi, sur une musique de Louis Chedid en 1984, et V.I.P. en 1986, dont elle écrit les paroles sur une composition de Jean-Noël Chaléat. Avant de sortir le duo Et si je m'en vais avant toi avec Étienne Daho, à l'occasion d'une émission Les Enfants du rock consacrée à ce dernier, elle écrit également des chansons pour Diane Tell (dont Faire à nouveau connaissance) et Julien Clerc (dont Mon ange). Partir quand même Françoise Hardy en juillet 1992. En 1988, au bout de vingt-six ans de carrière, Françoise Hardy arrête la chanson, en déclarant que Décalages sera son dernier album (elle en a écrit tous les textes). Porté par le titre Partir quand même (sur une musique de Jacques Dutronc), cet album devient disque d'or en quelques semaines. Tenant tout de même à garder un contact avec le milieu de la chanson, elle écrit pour Julien Clerc (Fais-moi une place), Patrick Juvet, Viktor Lazlo, Jean-Pierre Mader (En résumé, en conclusion) et Guesch Patti, puis crée des versions nouvelles pour une compilation de ses chansons. Elle participe à des disques caritatifs ou collectifs ; en 1992, elle s'investit dans la production et la promotion du premier album d'Alain Lubrano, qu'elle soutient notamment en chantant en duo le titre Si ça fait mal, dans diverses représentations, dont l’émission télévisée Taratata. Elle répond aux demandes de collaboration de Malcolm McLaren (Revenge of the Flower) en 1994, et de Damon Albarn du groupe Blur (To the End) en 1995. D’autre part, même si son contrat avec RMC n’est pas renouvelé, Françoise Hardy continue à mener de front son activité d’astrologue ; coauteure de quelques ouvrages sur le sujet, elle collabore à des revues spécialisées, et tient durant cinq années une rubrique quotidienne sur la station de radio RFM. Retour à la chanson Stimulée par le directeur artistique Fabrice Nataf et le chanteur Étienne Daho, qui voudraient la voir enregistrer de nouveau, Françoise Hardy se met en quête de maisons de disques prêtes à l’accueillir. Son choix se porte sur la société Virgin. Le contrat est signé en décembre 199451. L’album de son retour, Le Danger, paraît en avril 1996. Il est axé sur des mélodies rock, composées par Alain Lubrano et Rodolphe Burger, et confirme que la plus grande source d’inspiration de la chanteuse a été et sera toujours la souffrance et la douleur des sentiments. Mais les critiques positives de la presse auront peu d'influence sur les ventes. Le 4 octobre 1997, Julien Clerc, qui fête ses cinquante ans au palais des Sports de Paris, invite quelques grands noms de la chanson française dont Françoise Hardy et réussit à la faire chanter à ses côtésNote 6. En 2000, elle enregistre Clair-obscur après quatre ans de silence. Son fils, Thomas Dutronc, l'accompagne à la guitare sur quelques morceaux de cet album composé de duos et de reprises. Le disque de la chanson Puisque vous partez en voyage, reprise de Mireille52, chantée en duo avec Jacques Dutronc, contribue à le propulser disque d'or et à ce qu'il soit nommé aux Victoires de la musique 2001, dans la catégorie « meilleur album de l’année ». Aussitôt après, elle se met à la rédaction d’un exposé sur l’astrologie, Les Rythmes du zodiaque, publié à la fin mars 2003 et qui rencontre un certain succès. En janvier 2004, Françoise Hardy se voit diagnostiquer un lymphome du MALT, heureusement celui-ci s'avèrera peu agressif53. Néanmoins, elle reprend le chemin des studios d’enregistrement. Son fils fait à nouveau partie de l’aventure en tant que musicien et réalisateur de quelques titres. À l’automne, le disque Tant de belles choses donne l’opportunité à Françoise Hardy de faire un come-back dans les pays voisins (plus particulièrement en Allemagne) et au Canada. Grâce à cet album, certifié disque d'or un mois après sa sortie, elle est distinguée comme artiste interprète féminine de l'année aux 20e Victoires de la musique, le 5 mars 2005Note 7. Dans les médias, le mot « idole » est depuis longtemps tombé en désuétude. Celui d’« icône » l’a remplacé. Françoise Hardy devient une référence reconnue et une inspiratrice revendiquée, aussi bien en France qu’en Grande-Bretagne ou au Québec[réf. nécessaire]. Pour couronner une carrière d’auteure et d'interprète depuis plus de quarante ans, la chanteuse est reçue le 30 novembre 2006 sous la coupole de l’Institut de France pour lui remettre la grande médaille de la chanson française, décernée par l'Académie française. À ce moment sort Parenthèses, album de chansons interprétées en duo avec Maurane, Julio Iglesias, Henri Salvador, Alain Souchon, Alain Bashung, Arthur H, Ben Christophers, Benjamin Biolay, l’acteur Alain Delon et la pianiste Hélène Grimaud, ses propres titres ou ceux de Charles Trenet, Brigitte Fontaine ou Benjamin Biolay. Cinq mois plus tard, l'album est certifié disque de platine54[source insuffisante]. En 2007, poussée par les Éditions Robert Laffont, Françoise Hardy s'attelle à la rédaction de ses mémoires. Le livre paraît en octobre 2008 sous le titre Le Désespoir des singes… et autres bagatelles55. Certains aspects de sa vie professionnelle et privée sont ainsi révélés, comme l'euthanasie de sa mère ou son « coup de foudre » pour un artiste « particulièrement brillant et ambigu », ce qui transforme sa relation physique avec Dutronc en rapport fraternel56. « Je me suis évertuée à restituer la vérité avec autant d'exactitude et de sensibilité que possible57 J’espère seulement avoir été impudique… avec pudeur58. » Placé dans le peloton de tête des ventes au cours des trois mois suivant sa parution, l’ouvrage se trouve être l’un des plus lus en 2008 selon le palmarès L'Express-RTL59 et fait partie des six titres en lice pour le prix Essai France Télévisions 2009Note 8. Dès le début de l’année 2009, la chanteuse commence à chercher des chansons pour un prochain album. La Pluie sans parapluie paraît au printemps 2010. Pour cet album, Françoise Hardy est nommée aux Victoires de la musique 2010 dans la catégorie « Artiste interprète féminine de l’année » mais ne remporte pas de trophée. Le 10 mars 2011, le contrat qui la lie à EMI Music France est prolongé pour que soit entreprise la réalisation d’un autre album60. Cinquante ans de carrière et 28e album Françoise Hardy, lors de la présentation de son nouvel album et de son livre L'Amour fou, le 17 novembre 2012, à la Fnac des Ternes, Paris 17e. Depuis la parution de son premier album, Tous les garçons et les filles, en novembre 1962, cinquante années se sont écoulées. Pour célébrer ce jubilé, deux publications, intitulées toutes deux L’Amour fou, paraissent fin octobre et début novembre 2012 : un roman et un nouvel album. « Les anniversaires n’ont jamais été ma tasse de thé mais publier en même temps un album qui me ressemble plus que les autres et le récit de l’histoire que j’aurai vécue toute ma vie et qui aura inspiré la plupart de mes textes, est ma façon de marquer le coup61. » Le 8 février 2013, à la 28e cérémonie des Victoires de la musique, la chanteuse est nommée dans la catégorie « Artiste et interprète féminine de l'année », L’Amour fou dans la catégorie « Album de chansons de l'année », mais aucun trophée n’est remporté. La chanteuse s’octroie une année sabbatique. Début novembre 2013, l’album Message personnel, l’un des albums marquants de son parcours musical, est réédité sous un coffret spécial anniversaire quarante ans après sa première édition. Françoise Hardy fête ses 70 ans en janvier 2014. Voilà un peu plus de dix ans qu’elle se bat contre un lymphome du MALT ; les symptômes s’étant aggravés, elle ne se sent pas la force d’entrer à nouveau en studio d’enregistrement. Lorsqu'elle évoque la suite de sa carrière, elle juge ne pouvoir faire mieux que ce qu’elle a fait, dit ne plus avoir d’inspiration : « Je crois que j’en suis arrivée à ce point. […] Il faudrait qu’il se passe quelque chose d’inattendu, d’insolite, ou que je retrouve un peu d’énergie parce qu’avec mes problèmes de santé qui ont augmenté ces dernières années… »62. Son année sabbatique prenant fin, elle se met alors à rédiger un essai où elle revient sur son parcours, fait part de ses admirations, de ses agacements, de son amour pour la littérature, livre ses réflexions sur la société, la maladie et la vieillesse. L'ouvrage est publié le 5 mars 2015 sous le titre Avis non autorisés…. Lors de la promotion de cet essai, certains organes de presse annoncent l'arrêt de sa carrière musicale. De fait, lors d’entretiens accordés à quelques médias, Françoise Hardy, qui apparaît très amaigrie, avec quelques difficultés à marcher, laisse entendre qu’elle a tourné le dos à la chanson, refusant ce qui lui est proposé dans ce domaine63. Moins d’un mois après sa parution, le livre atteint les 62 000 exemplaires vendus mais, victime d’une mauvaise chute survenue entre-temps (le 9 mars), Françoise Hardy se voit contrainte d’en interrompre la promotion64,Note 9. Comme elle est fragilisée par cet accident venu se greffer sur les ennuis de santé, une hospitalisation prolongée s'avère nécessaire. Sortie de l’hôpital à la mi-juillet, Françoise Hardy poursuit ses traitements médicaux en clinique. Allant mieux quelques mois plus tard, elle accepte la proposition du journaliste Marc-Olivier Fogiel d’être son invitée pour un prochain numéro du Divan. L’émission est diffusée en seconde partie de soirée sur France 3, le 16 février 201665. Le 21 février 2016, son fils Thomas confirme sur RTS Un, qu’« elle s'en est sortie quasi complètement […] son cancer est en rémission […] »66. Un éventuel retour en studio d’enregistrement est-il envisageable ? Un temps, la promotion de l’album collégial, It's a Teenager Dream, initié et réalisé par le producteur Dominique Blanc-Francard67 (sorti le 10 juin 2016), où elle reprend True Love Ways (en), un standard de Buddy Holly, laisse croire qu’elle a renoué avec les studios. Mais dans les interviews qu’elle accorde, elle tient à préciser que l’enregistrement de la chanson a été exécuté en février 2014 (voir la section « Collaborations »). Point de retour en chanson donc mais, pressée de questions à ce sujet… « Bon, évidemment, si on m’emmène demain une mélodie à laquelle je ne peux pas résister… »68. En ce qui concerne les enregistrements passés de la chanteuse, le retour en force du vinyleNote 10 se confirmant depuis quelque temps, incite divers labels à rééditer la totalité de ses albums sous ce format pour les distribuer à l’internationalNote 11. Cette campagne de réédition, entamée en 2013, s'est poursuivie avec régularité à partir de 2016 ; elle s’achèvera sans doute au cours de l’année 2018 (voir la section « Albums studio »). Dans les quelques interviews qu’elle accorde dans les médias à l’occasion de ces rééditions, Françoise Hardy apparaît en bonne forme, « ragaillardie », comme le soulignent quelques journalistes69. Un an et demi après son accident de santé, Françoise Hardy relate cet épisode dans un livre intitulé Un cadeau du ciel. L’ouvrage paraît le 3 novembre 2016. Elle y témoigne de la lutte contre la maladie et livre des réflexions sur l’amour, l’amitié, la spiritualité, la médecine quantique70… Quant au retour en studio : « Ça je ne sais pas. Je ne peux pas dire ‘‘plus jamais’’71. » En novembre 2017, un hebdomadaire d’information révèle que Françoise Hardy a discrètement repris le chemin des studios d'enregistrement72. Le 9 février 2018, le label Parlophone annonce la sortie prochaine d'un nouvel opus. Celui-ci paraît le 6 avril et s'intitule Personne d'autre ; il s'agit là de son 28e album. Maladie Le 25 juin 2019, elle accorde un entretien à RTL dans lequel elle annonce être atteinte d'un nouveau cancer, dont le traitement l’a rendue sourde d'une oreille73. Elle indique qu'il sera dorénavant impossible pour elle de chanter, ce qui laisse présager la fin de sa carrière musicale. Atteinte d'un cancer du larynx, elle demande le droit à l'euthanasie en France et reproche, en avril 2021, au président de la République l'enlisement du débat sur ce sujet au sein de l'Assemblée nationale74. Elle avait déclaré, fin mars 2021, sur les ondes de RTL : « Je suis dans un état de souffrance vraiment cauchemardesque la plupart du temps »75. Le 17 juin 2021, elle confie se sentir « proche de la fin »76. Le lendemain, Le Dauphiné libéré rapporte par erreur le décès de la chanteuse, que Thomas Dutronc dément sur son compte Instagram77. Vie privée Françoise Hardy a partagé la vie du chanteur et acteur de cinéma Jacques Dutronc de 1967 aux années 1990. Ils ont eu un fils, Thomas Dutronc, né le 16 juin 1973, et se sont mariés le 30 mars 1981 à Monticello en Haute-Corse. Depuis leur séparation, ils n'ont pas coupé les ponts et restent mariés ; elle vit à Paris et lui a refait sa vie avec une ancienne maquilleuse, rencontrée sur l'un de ses films et réside dans la maison familiale sur les hauteurs de Monticello78. [afficher] Chronologie à partir de 1944   Engagement politique Elle soutient Emmanuel Macron lors de l'élection présidentielle de 2022100,101 tout comme en 2017102, après avoir donné sa voix à Nicolas Sarkozy en 2012102. En 2010, elle défend le bouclier fiscal mis en place par le gouvernement de Nicolas Sarkozy. Elle critique pendant la campagne présidentielle de 2012 le programme fiscal de François Hollande, en particulier sa proposition de réintroduire l’ancien barème de l'impôt de solidarité sur la fortune, déclarant même envisager de quitter la France103. Lors du Mouvement social contre le projet de réforme des retraites en France de 2023, elle déclare avoir « honte de ce qui se passe » en France", craignant que les « grèves à répétition » ne fassent du pays un « repoussoir touristique », dans une interview au Journal du dimanche104 et défend la réforme des retraites qui prévoit de faire passer l'âge légal de départ de 62 à 64 ans
  • Condition: Occasion
  • Condition: carte neuve
  • Nombre de pièces: 1
  • Pays de fabrication: France
  • Qualité: Mauvais
  • Sous-thème: Photographie
  • Caractéristiques: Couleur, Pli d'angle (PA)

PicClick Insights - CPSM de Françoise HARDY * 2 * _ (mère de Thomas DUTRONC) PicClick Exclusif

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