Médaille Adolphe Thiers histoire Président France Commune politicien de gauche

EUR 89,00 Achat immédiat ou Offre directe, EUR 5,80 Livraison, 14-Jour Retours, Garantie client eBay
Vendeur: artistic.medal ✉️ (4.944) 100%, Lieu où se trouve: Strasbourg, FR, Lieu de livraison: WORLDWIDE, Numéro de l'objet: 186361102579 Médaille Adolphe Thiers histoire Président France Commune politicien de gauche . _______ 228-  TIR 16 Médaille en bronze de la Monnaie de Paris (Poinçon corne d'abondance à partir de 1880) . Frappée vers 1900 . Belle patine ancienne  . Graveur / Artiste : Eugène André OUDINÉ (1810-1887) . Dimension : 70 mm . Poids : 157 g  . Métal : bronze . Poinçon sur la tranche (mark on the edge)  : corne d'abondance + bronze . Envoi rapide et soigné. Le chevalet n'est pas à vendre . The stand is not for sale _____________________________ Adolphe Thiers, né le 15 avril 1797 (26 germinal an V) à Marseille et mort le 3 septembre 1877 à Saint-Germain-en-Laye, est un avocat, journaliste, historien et homme d'État français. Arrivé à Paris à 24 ans, ambitieux et sans fortune — il aurait servi de modèle à Balzac pour le personnage de Rastignac —, journaliste anticlérical et patriote de l'opposition libérale, auteur à succès avec une Histoire de la Révolution française, il est un exemple de l'évolution des classes dirigeantes françaises à la recherche d'un nouvel ordre institutionnel stable après l'effondrement de la monarchie absolue en 1789, par son rôle majeur dans la mise en place des régimes politiques successifs ayant suivi l'échec de la Restauration en 1830. Il contribue aux Trois Glorieuses et joue un rôle décisif dans la mise en place de la monarchie de Juillet. Élu à l'Académie française, marié et devenu riche, il est député, plusieurs fois ministre et deux fois président du Conseil. Partisan d'une monarchie constitutionnelle dans laquelle « le roi règne, mais ne gouverne pas », il s'éloigne du roi Louis-Philippe Ier au nom de l'esprit « national » sur la politique étrangère (crise de 1840) et devient l'adversaire de Guizot au nom des libertés parlementaires. Après la révolution de 1848, il se rallie à la République et devient l’une des figures du parti de l'Ordre. Opposé au coup d’État du 2 décembre 1851 du futur Napoléon III, dont il a appuyé la candidature à la présidence de la République en 1848, il ne se rallie pas au Second Empire et commence une longue traversée du désert. Il écrit la suite de sa Révolution, l'Histoire du Consulat et de l'Empire en vingt volumes, qui sont de nouveaux succès de librairie. Élu en 1863 à Paris, il devient un des principaux orateurs de l'opposition libérale et s'oppose à la guerre franco-allemande de 1870. En février 1871, après la chute du Second Empire consécutive à la défaite de Sedan pendant la guerre contre la Prusse, il devient « chef du pouvoir exécutif de la République française », c’est-à-dire à la fois chef de l’État et du gouvernement, avec Jules Dufaure comme vice-président du Conseil. Il négocie le traité de paix avec Bismarck et réprime dans le sang l'insurrection de la Commune. En août 1871, par la loi Rivet, il devient président de la République française. Il organise notamment l'emprunt national qui permet l'évacuation anticipée du territoire par les troupes d'occupation. En mars 1873, il est salué par l'Assemblée nationale comme « le libérateur du territoire ». Son ralliement à une « République conservatrice » provoque, en mai 1873, sa mise en minorité par les monarchistes, majoritaires à l'Assemblée nationale, et entraîne sa démission de la présidence de la République. Mais il a ouvert la voie à une alliance de la droite orléaniste libérale et des républicains modérés dirigés par Léon Gambetta qui, par la voie de l'« opportunisme », va fonder la Troisième République. Enfance à Marseille Marie Louis Joseph Adolphea 1 naît, enfant naturel, le 15 avril 1797 dans la maison de sa mère, Marie-Madeleine Amic1, fille de négociant marseillais, 15 rue des Petits-Pères à Marseille, aujourd'hui rue Adolphe-Thiers. Le baptême est célébré clandestinement dans la cave par un prêtre réfractaire. L’enfant est légitimé le 13 mai lorsque son père, Pierre-Louis Thiers, veuf depuis le 3 mars de Marie-Claude Fougasse, épouse sa mère2. Relations avec son père Au bout de quatre mois, Pierre-Louis Thiers disparaît sans laisser d’adresse. Adolphe Thiers ne le reverra jamaisa 2. En 1825, lorsque le père réclame une aide à ce fils qui commence à faire parler de lui dans le journalisme parisien, Thiers répond :     « Mes devoirs envers ma mère ne sont pas assez complètement remplis pour que je songe à des besoins qui sont ceux d’un homme dont je porte le nom, dont je suis le fils, mais qui ne fut jamais mon père, et que je ne regarderai jamais comme tel. Sa conduite indigne, la vie déplorable à laquelle il se livre, et qui donnent à un fils de 28 ans le droit de réprouver un père de 60, tout cela sont des raisons d’une séparation éternelle. Comment M.T. ose-t-il parler des sacrifices qu’il a fait pour l’éducation d’un fils dont il a laissé toute la charge à sa malheureuse épouse ? Lorsqu’il sera prouvé que c’est pour soutenir sa vie, et non pour se livrer aux plus ignobles excès, qu’il demande des secours, M. Ad.T. fera ce que sa situation lui permettra, et ne le fera pas par sentiment, car il n’a d’amour et de devoir qu’envers sa mère3. » Pierre-Louis Thiers est né à Marseille, d’un avocat au barreau d'Aix, nommé en 1770 archivaire-secrétaire (secrétaire général) de la ville de Marseille, réputé pour être un homme compétent, travailleur et honorablea 3, emprisonné et ruiné par la Révolution, ce dernier meurt en 1795 à Mentonb 1. Après une jeunesse aventureuse et dissipée (il est enfermé par lettre de cachet à la demande de son père) où on le retrouve en Morée, à Malte et aux îles d’Amérique où il tente de faire fortune, Pierre Thiers revient à Marseille en 1785, où il est embauché à la mairie. Chargé de la perception des loyers, il se sert dans la caisse et son père doit combler le déficit s'élevant à 7 000 francs, soit deux ans de salaireb 2. En 1788, il épouse Marie-Claude Fougasse dont il a un fils. À Lyon, au moment de l’insurrection royaliste de 1793, il se lie avec le chevalier de Fonvielle (1760-1839), littérateur et publiciste royaliste, actif propagandiste contre-révolutionnaire à Marseille et dans le Midi. Fonvielle raconte dans ses Mémoires4 leur fuite mouvementée lorsque la Révolution triomphe, par la Suisse, l’Italie, Gênes et la mer, à Toulon puis à Carthagène. Après la chute de Robespierre (27 juillet 1794), Pierre revient à Marseille et obtient un poste d'accusateur public près du tribunal militaire. Il réussit à faire libérer Lucien Bonaparte incarcéré à Aix qui, pour lui témoigner sa reconnaissance, le fait nommer au service des vivres de l’armée d’Italie. Après l’abandon de la femme qu'il vient d'épouser à Marseille et de son fils au berceau, il part à Paris. Fonvielle nous rapporte qu'il mène grand train. Il a ramené deux Italiennes : Thérèse Cavalieri avec qui il a deux enfants, et la sœur de cette dernière, Louise, qui lui donne une fille. Il acquiert deux domaines dans la Manche provenant de l'Abbaye de Lessay. Rapidement ruiné, il est nommé par les Bonaparte receveur des contributions directes à Beaucaire. Au bout de dix-huit mois, il demande un congé. On s’aperçoit qu’il manque 44 000 francs dans la caissea 2. Il est arrêté à Bologne, au pays de Thérèse Cavalieri qu’il fait passer pour sa femme, mais réussit à s’enfuir. De nouveau arrêté à Marseille le 29 juillet 1806 et transféré à Nîmes. Il est libéré grâce à l’appui de Lucien Bonaparte et s’installe à Paris chez son ami Fonvielle. Lorsque Thiers devient ministre, son père se prévaut de sa paternité pour extorquer de l’argent à des dupes. Thiers l’expédie à Carpentras avec une petite pension sous la surveillance de son ami d’Aix, le sous-préfet Floret. Le chantage recommence en 1832. Le père revient à Paris chez Fonvielle pour exercer une pression sur « un fils dénaturé ». Fonvielle sert d'intermédiaire, écrit dix-sept lettres à Thiers, puis au roi et à la reine sans succès, écrit un pamphlet. Un journal de Marseille ouvre une souscription « pour sauver la famille de M. Thiers de la famine et de la prostitution ». Thiers se fâche, menace. Le père finit par rentrer à Carpentras où il meurt à 83 ans couvert de dettes. « En vérité, peu d'hommes politiques de l'envergure de Thiers ont eu famille plus compromettante et ont traîné aussi lourd boulet » écrit Pierre Guirala 4. Enfance Adolphe Thiers passe son enfance à l'école ou au collège, élevé par sa mère « qu'il voit peu et qui n'est pas aimable » et sa grand-mère qui « seule lui a laissé un bon souvenir », selon Charles de Rémusat5. Il ne connaîtra un intérieurManuel l’introduit dans le monde de la presse en le présentant au banquier Jacques Laffitte qui l’embauche le 24 octobre 1821 dans son journal Le Constitutionnel, journal le plus répandu et le plus influent de l’opposition libérale. Thiers est libéral et patriote, ardent défense de la Charte, du système parlementaire et de la liberté de la presse. En matière de religion, il est voltairien et anticlérical : « La France, écrit-il, est incrédule encore plus que libérale […]. Le joug de l'Église est le plus abhorré de tous en France14. » Son style est clair avec une abondance des idées et un caractère agressif de la polémique. Bien que la majorité de ses contributions soient de nature politique, il est capable d'écrire sur tous les sujets avec la même aisancea 7. Il s'adonne à l'économie et à la finance suivant notamment les fluctuations boursières et le krach immobilier de 1826b 3.Il écrit sur l'art (Salon de 1822, Salon de 1824), sur la littérature (notice sur la vie et les lettres de Madame du Deffand)a 8. Il est l'un des premiers journalistes à révéler le talent de Delacroix, faisant l'éloge du jeune peintre dans le Constitutionnel du 11 mai 1822. Ses journées sont bien remplies : levé à 5 heures, Thiers écrit chez lui le matin, se rend au journal l'après-midi et fréquente les salons le soir afin de faire des rencontres et récolter des informationsb 4 : salons littéraires ou politiques de tendance libérale, comme ceux de Madame de La Fayette, Madame de Dino, Madame Aubernon et Madame Pomareta 9 ; celui du baron Gérard lui permet de rencontrer Stendhal, Lizinska de Mirbel, Wilhelm von Humboldt, Prosper Mérimée et Louis François Bertin de Vauxa 9. De 1824 à 1830, il collabore à la Gazette d'Augsbourg, journal allemand au sein duquel il représente le correspondant français, signant ses articles Der französische Correspondent. Il s’y exprime plus librement que dans la presse française et y donne ses analyses concernant la politique intérieure (notamment la mort de Louis XVIII et l'avènement de Charles X) et la politique étrangère (indépendance des colonies espagnoles, indépendance de la Grèce)b 5. Une rencontre va marquer une date dans sa vie politique, celle de Talleyrand. Le prince est impressionné par ses capacités : « c’est un gamin qui a le feu sacré », dit-il15. Il va le patronner et le soutenir, jusqu’à le pousser au pouvoir en 1836. « Il se laissait complaisammant promettre sa future grandeur et câliner par ceux qui comptaient, en l’élevant, le dominer», écrit Rémusat16 « La duchesse de Dino (nièce et maîtresse de Talleyrand), en le regardant avec ses beaux yeux veloutés donnait à son ambition des encouragements que sa fatuité interprétait autrement. Thiers acceptait toutes ces flatteries. Il n’en était pas la dupe, car il s’en moquait en les racontant, mais il en était charmé. » Il rencontre aussi Rémusat, journaliste au Globe, dont il fera son numéro deux en 1840, avec le portefeuille de l’ Intérieur, et qui lui sera toujours fidèle, sans illusion : « Le sentiment qui m’attache le plus à lui c’est la reconnaissance et, quoique je lui reconnaisse de bonnes et sérieuses qualités, ses défauts glacent en moi la sympathie et la confiance17. » Thiers ne se contente pas du journalisme ; il veut écrire l'histoire de la Révolution française qui est le grand sujet de l'époque. À l'automne de 1823, il publie une Histoire de la Révolution française dont les volumes vont s'échelonner entre 1823 et 1827. Il travaille avec le baron Louis pour les questions financières, avec les généraux Jomini et Foy pour les questions militaires. C'est un gros succès de librairie : en 1845, on compte 85 000 exemplaires en 10 volumes vendus, soit 850 000 volumes. Thiers est pour 1789 - cette révolution était « nécessaire » - et excuse la dictature de 1793 - fruit de circonstances imposées par l'aristocratie. Tocqueville s'indigne de sa complaisance pour la Terreur mais l'ouvrage est salué par Chateaubriand, Stendhal et Sainte-Beuvea 10. Les libraires l

PicClick Insights - Médaille Adolphe Thiers histoire Président France Commune politicien de gauche PicClick Exclusif

  •  Popularité - 0 personnes suivent la vente, 0.0 de nouvelles personnes suivent la vente par jour, 5 days for sale on eBay. 0 vendu, 1 disponible.
  •  Meilleur Prix -
  •  Vendeur - 4.944+ articles vendu. 0% évaluations négative. Grand vendeur avec la très bonne rétroaction positive et plus de 50 cotes.

Les Gens ont Aussi Aimé PicClick Exclusif