Jean-Louis Gil - Bach, oeuvres pour orgue, Notre-Dame-des-Blancs-Manteaux, Paris

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Bach * -  Jean-Louis Gil   ‎–  Pièces Pour Orgue - Jésus, Que Ma Joie Demeure / Préludes Et Fugues / Toccata Et Fugue En Ré Mineur / Choral Du Veilleur Label: La Voix De Son Maître   ‎– 2C 069-14029,  La Voix De Son Maître   ‎– 2 C 069-14029,  La Voix De Son Maître   ‎– 2C 069 - 14.029 Format: Vinyl , LP, Stereo, Quadraphonic  Country: France Sortie: 1975 Genre: Classical Style: Baroque

Tracklist 
A1 Choral : "Jésus Que Ma Joie Demeure", BWV. 147 3:57
A2 Prélude Et Fugue En La Mineur, BWV. 543 9:14
A3 Choral : "O Homme, Pleure Sur Tes Lourds Péchés" BWV. 622 5:31
A4 Choral Du Veilleur : "Eveillez-vous ! Nous Crie La Voix" BWV. 645 3:21
B1 Toccata Et Fugue En Ré Mineur, BWV. 565 8:18
B2 Choral : "Que Le Sauveur Des Païens Vienne" BWV. 599 5:13
B3 Prélude Et Fugue En Ré Majeur, BWV.532 10:22

Sociétés, etc.
  • Record Company   –  Pathé Marconi EMI
  • Recorded At   –  Notre-Dame Des Blancs-Manteaux
  • Made By   –  Pathé Marconi EMI
  • Pressed By   –  Pathé Marconi EMI, Chatou   – 308585
  • Pressed By   –  Pathé Marconi EMI, Chatou   – 308586
  • Printed By   –  Offset France

Crédits
  • Composed By   –  Jean-Sébastien Bach * 
  • Cover, Artwork ["Le Concert", Angers]   –  Ateliers Des Bords De Loire * 
  • Organ [Grand Orgue]   –  Jean-Louis Gil
  • Photography By [Photos]   –  X *,  Harlingue-Viollet ,  Giraudon *,  Roger Viollet *,  Viollet *,  Tréla *,  Ziolo (3)
  • Sleeve Notes   –  Carl De Nys ,  François Pigeaud ,  Jean Gallois ,  Joël-Marie Fauquet

Notes Threefolded sleeve with notes and illustrations printed inside. Recorded on the Grand Orgue de l'Eglise Notre-Dame-des-Blancs-Manteaux, Paris. Imprimé en France. Made in France. Ⓟ 1975. Jean-Louis Gil est un organiste français, né à Casablanca (Maroc) le 5 août 1951 et décédé à Angers (Maine-et-Loire) le 7 novembre 1991. Organiste de Saint-Rémy à Maisons-Alfort (Val-de-Marne) de 1968 à 1970, puis de l'Église Saint-Médard (Paris). Professeur d'orgue au Conservatoire d'Angers (Maine-et-Loire) de 1979 à 1991. Organiste de l'Orchestre national de Lyon. L'église des Blancs-Manteaux à Paris Fondés en 1223 à Marseille, les Serfs de Marie avaient comme but d'honorer le mystère de l'Annonciation; ils portaient sur leur habit un "manteau blanc" et suivaient la Règle de Saint Augustin. Au retour de la première Croisade, en 1254 , Louis IX accepta qu'ils s'établissent à Paris. Saint Louis leur trouva un terrain au nord-est, à l'intérieur des remparts. C'est en 1258 que les Serfs de Marie, s'y installèrent. Ils construisirent un monastère. L'église, orientée le long de rue des Blancs-Manteaux, fut construite sur les plans de Montreuil, vraisemblablement dans un style analogue à celui de la Sainte-Chapelle. Les Blancs Manteaux furent supprimés, en 1274, par Grégoire X comme d'ailleurs tous les ordres mendiants, et furent remplacés, en 1298, grâce à Boniface VIII et Phillipe le Bel, par les Ermites de saint Guillaume ou "Guillemites" qui adoptèrent la régle de Saint Benoît, conservant le nom de Blancs Manteaux, malgré leur robe noire. Vers la fin du XIVe siècle, l'église primitive tombant en ruines, ils en firent construire une nouvelle. Elle fut terminée et consacrée solennellement le 30 novembre 1397 par Jean de Gonesse, évêque de Nassau, ancien prieur des Blancs-Manteaux où il résidait, en présence du roi Charles VI, de Charles VII, roi de Navarre, et de quatre évêques. Les Guillemites y resteront jusqu'en 1610 alors que le Concile de Trente ordonne aux petits ordres de se fusionner avec le grand Ordre dont ils suivaient la règle, et entrèrent en relation avec le prieuré bénédictin de Saint-Faron, au diocése de Meaux. En 1618, les moines bénédictins arrivèrent à Paris. C'est en 1685 que le chancelier Le Tellier posa la première pierre d'une nouvelle église dont on attribue les plans au bénédictin Dom Antoine de Machy. Le couvent fut aussi rebâti. Ce fut un centre d'érudition jusqu'en 1790, quand l'Assemblée Nationale décida sa suppression et sa bibliothèque, saisie au nom de la Municipalité, où elle constitue un des fonds les plus importants de la Bibliothèque Nationale et des Archives Nationales (environ 20 000 volumes, sans compter les manuscrits et les archives). Le cloître et l'église furent vendus le 30 octobre 1796 et le 27 mai 1797. Avant sa destruction, le monastère servit, pendant un certain temps, de garnison. L'église et ses dépendances furent louées 3000 francs par an comme salle de réunions, de granges, et même comme lieu de culte. Avec le Concordat, signé le 15 juillet 1801, commence une ère nouvelle pour les Blancs-Manteaux. D'église conventuelle, elle va devenir église paroissiale. Elle commence à exister comme paroisse en mai 1802. Quand on aborde l'église par la rue des Blancs-Manteaux, la facade est, en fait, celle de l'église Saint-Éloi des Barnabites, dessinée en 1704 par l'architecte Sylvain Cartaud, démolie au moment du percement du boulevard du Palais par le baron Georges-Eugène Haussmann. La façade, elle, fut démontée pierre par pierre pour être appliquée par les soins de Victor Baltard, avec l'adjonction d'une huitième travée, à l'église des Blancs-Manteaux, au cours de l'année 1863. Une seule nef, comportant primitivement sept travées, sans transept, se terminant par le choeur et le sanctuaire, et entouré d'un déambulatoire. C'était le type de l'église conventuelle où le déambulatoire ne servait que pour les processions. Une voûte en berceau et à arêtes, en stuc, repose sur un entablement, que supportent vingt pilliers, ornés de pilastres au chapiteau corinthien, et se termine par une abside voutée en cul de four. La nef est éclairée par 21 fenêtres. Les magnifiques balustrades du sanctuaire et du choeur ont été acquises en 1859; elles entouraient le sanctuaire de l'ancienne chapelle du château de Bercy. Les balustrades à chapiteaux corinthiens sont décorées sur la panse de coquilles et de rinceaux; ils sont de la fin du règne de Louis XIV. Les stalles, actuellement au nombre de trente, datent de l'époque des Bénédictins ou viennent de l'église de Sceaux et de l'ancienne église Notre-Dame-de-Lorette, à Paris. Les boiseries qui revêtent les pilliers au-dessus des stalles, ainsi que celles qui sont adossées au mur derrière l'autel de Sainte-Anne, sont un chef-d'oeuvre de la sculpture sur bois du XVIIIe siècle; elles ont été acquises en 1841. Les statues qui ornent le sanctuaire sont en argile peint et sont l'oeuvre d'Hérault. Le maître-autel, en marbre blanc et jaune, de style Louis-Phillipe, a remplacé, en 1877, un autel en bois moins important, dont on a conservé le tabernacle, et qui se trouvait au milieu du choeur. La chaire, construite en 1749, est un objet d'art remarquable en son genre. L'orgue Le grand orgue L'église possédait, avant la révolution, un grand orgue qui était au bas de l'église, élevé sur une large tribune que soutanaient quatre colonnes torses provenant du maître-autel de la première église. Aucun document ne subsiste sur les circonstances au cours desquelles l'église fut dépossédée de son orgue avant le Concordat. Après le Concordat, un orgue d'accompagnement neuf à tuyaux de bois, à double claviers avec plusieurs jeux et pédales est installé dans le choeur de l'église. Cet orgue, fait par Larroque, a été, par la suite, agrandi et amélioré par le même facteur. À partir de 1831, Louis Callinet entreprend la construction d'un grand orgue. Comme l'église n'a pas de vraie façade, ni de tribune au moment de l'installation, en 1841, il le place donc sur la sacristie, derrière le sanctuaire. En 1863, une tribune est édifiée. Les colonnes cannelées et rudentées, au chapiteau ionique, qui soutiennent la plateforme sur laquelle est posé l'instrument sont de la fin du XVIIe siècle et viennent de l'abbatiale Saint Victor, après un passage à Saint-Germain-des-Prés. Le grand buffet, qui repose sur des piliers carrés ornés de magnifiques panneaux du XVIIIe, faisant partie du même lot que ceux que l'on voit dans le choeur, a été dessiné par Varcollier en 1863. Le petit buffet a été fait à l'occasion de la rénovation de l'instrument. En 1864, Joseph Merklin est chargé de faire le transfert de l'instrument à sa place actuelle. Les travaux sont achevés en 1867 mais il n'a plus que 25 jeux. Il est inauguré, le 5 septembre 1867, par les organistes Édouard Batiste, Alexis Chauvet, Renaud de Vilbac, Eugène Vast, Edmond Hocmelle et par l'organiste titulaire, Hugueny. Mis au goût du jour, si l'on en croit la description faite par le facteur John Abbey en 1910, c'est un orgue symphonique, privé de ses jeux de mutations à l'exception d'un plein-jeu de trois rangs. L'instrument, ajoute John Abbey, a été construit en, utilisant tous les bons jeux de l'ancien orgue Callinet. Toute la partie mécanique, les sommiers et la soufflerie sont neufs. Le travail est bon et cet orgue serait encore en excellent état s'il avait été entretenu avec plus de soin. Que restait-il, en fait, de l'orgue de Callinet? Cinq jeux ont disparu, vraisemblablement les jeux de détail et les mixtures, mis à part, peut-être le plein-jeu du Grand orgue et la voix humaine, tout ce qui, en quelque sorte, soulignait la facture française classique. En 1925, l'instrument est restauré et agrandi par Auguste Convers qui le porte à 32 jeux. On y trouve un nasard, un 2', une tierce et un picolo au positif, tandis que le clavier du grand orgue est doté d'un plein-jeu de sept à huit rangs, qui est un cornet sur les deux octaves graves ne devenant plein-jeu qu'à partir du do3 avec une coupure fâcheuse. Le 26 août 1944, l'instrument est sérieusement endommagé par l'explosion de bombes allemandes à 23 h 20 à côté de l'église. Elle restera sans vitraux et avec des fermetures de fortune jusqu'à la fin de 1946 ce qui sera funeste pour l'instrument, livré ainsi à toutes les intempéries d'autant plus qu'aucun travail sérieux de relevage ne sera entrepris faute de crédits. Les années passent et le grand orgue devient de moins en moins utilisable. C'est en 1962 que la Commission des Beaux-Arts religieux de la ville de Paris décide sa restauration et il la confie au maître facteur strasbourgeois Alfred Kern, qui achève alors la restauration du grand orgue de Saint-Séverin à Paris. Démonté en 1965, peu avant Noël, la presque totalité de l'instrument part aux ateliers de Strasbourg. Tout ce qui peut être réutilisé le sera, surtout dans la tuyauterie, entre autres quelques jeux anciens particulièrement beaux, tels le bourdon 8 du positif, la flûte à cheminée 8 du grand orgue, le hautbois du solo. Entre temps, la tribune est déplacée de 2,50 mètres, ce qui agrandit la plateforme et permettra de reconstruire l'instrument à un mètre environ du mur de façade, ce qui améliorera son acoustique. L'instrument est réinstalé entre octobre 1967 et février 1968; c'est le maître Kern lui-même qui assure l'harmonisation de l'ensemble. Ses quarante-trois jeux sont répartis sur quatre claviers manuels et pédalier. La console est placée en fenêtre et commande une mécanique suspendue d'une très grande précision. L'appel des jeux est électropneumatique, ce qui a permis l'installation de deux combinaisons libres, facilitant grandement la préparation de la palette sonore pour une pièce. L'esthétique recherchée dans la composition et l'harmonisation est celle des instruments de l'Allemagne du Nord, conçue et traitée avant tout pour servir le répertoire baroque: la poésie, le lyrisme, les polyphonies complexes d'un J.-S Bach, les fantaisies décoratives ou flamboyantes d'un Buxtehude. Quelques jeux, cependant, se rattachent à la facture française classique, si bien que nos maîtres français du grand siècle n'y sont pas trahis. Béni solennellement le 25 février 1968, il a été inauguré officiellement par Xavier Darasse, le 25 juin 1968. En 1991, l'instrument a fait l'objet d'un relevage de la part de Dominique Lalmand ainsi qu'une mise en accord au tempérament Kellner. Avec cet instrument, Paris possède un grand instrument de caractère franchement nordique, événement dont on peut et doit se réjouir.

  • Condition: Occasion
  • Lot: Non
  • Objet modifié: Non
  • Type: LP
  • Format: 30 cm
  • Compilation: Non
  • Vitesse: 33 tours
  • Offre groupée personnalisée: Oui
  • Genre: Classique
  • Description de l'offre groupée: voir en bas de l'annonce
  • Artiste: Jean-Louis Gil

PicClick Insights - Jean-Louis Gil - Bach, oeuvres pour orgue, Notre-Dame-des-Blancs-Manteaux, Paris PicClick Exclusif

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