ON RETROUVE ICI UN LIVRET DE 1905 POUR AMATEUR D'AUTOMOBILE , VOITURE , ILLUSTRATIONS ....,...... Paris, Imprimerie Kossuth, (1905), broché, couverture illustrées en couleurs, 18 pages suivies de 6 pages photographiques. catalogue publicitaire commençant par un conte moderne suivi de 6 pages de reproductions présentant des modèles de voitures notamment. THÈME : COLLECTION / CATALOGUE / AUTO / PUBLICITE / , ..... BON ETAT ( ATTENTION UN DECOUPAGE SUR LA VOITURE AVEC TORPEDO , CE QUI EXPLIQUE LE PRIX DE DEPART ACHATS GROUPÉS SI PLUSIEURS ACHATS LIVRAISON DANS LE MONDE ENTIER Clément, Clément-Bayard
Clément, puis Clément-Bayard est un constructeur français fondé en 1877 par l'industriel Adolphe Clément.
Un industriel de premier plan
Clément est un créateur ingénieux et infatigable, parti de rien, et qui fait rapidement fortune.
C'est d'abord un constructeur de cycles. En 1886, c'est le principal fabricant de deux roues en France, grâce à son usine de Mézières (Ardennes). Il fabrique également des pneus et détient notamment les brevets Dunlop pour la France, ce qui va lui permettre de développer une vraie fortune. Les pneumatiques remplaçant rapidement les bandages sur les véhicules.
Riche industriel entreprenant, mais de nature prudente, on le retrouve comme actionnaire et associé dans un nombre important d'entreprises en France, mais aussi en Angleterre.
Clément et Gladiator
Il se lance dès 1897 dans la production de voiturettes à Levallois-Perret (92).
Il reprend la marque fondée par Alexandre Darracq , Gladiator . La société produit alors sous la marque Clément ou Clément-Gladiator, de petites automobiles, des voiturettes à moteur à l’avant, conçues par Marius Barbarou ; elles sont animées par des moteurs monocylindre de 7 HP, ou bicylindre de 12 HP, avec entraînement par arbre.
Clément président de Panhard & Levassor
A la suite du décès d''Emile Levassor et du départ de René Panhard, Adolphe Clément, devient président de Panhard & Levassor . Il met ses capacités de production au service de l'innovant constructeur et fait étudier par son ingénieur Arthur Krebs une voiturette à deux places à moteur horizontal Phénix licence Daimler de 797 cm3. Elle est commercialisée sous le nom de Clément-Panhard jusqu'en 1902.
En Ecosse, Stirling Motor Carriage a acquis les droits de la Clément-Panhard. Elle sera construite à Glasgow de 1899 à 1902 sous les noms de Stirling, Stirling-Panhard et Clement-Stirling.
Clément aux origines de Talbot
En 1902, Adolphe Clément s'associe au Royaume-Uni avec Charles Chetwynd, comte de Shrewsbury and Talbot et fonde Clement-Talbot, qui deviendra ensuite Talbot .
Ironie du sort, c'est la branche anglaise de Darracq, dont le nom est à la source des automobiles Clément qui va reprendre Talbot en 1919.
Clément-Bayard
Mais à partir de 1903, Clément doit abandonner la marque Clément à ses associés créanciers, cependant il conserve l'essentiel de ses capacités industrielles qu'il va utiliser pour la production de nouvelles automobiles. Le constructeur devient Bayard-Clément, puis Clément-Bayard. Il prend ainsi le nom et l'effigie du "Chevalier sans peur et sans reproche", dont la statue se dresse en face de l'usine de Mézières.
Clément-Bayard fabrique dans son usine du quai Michelet à Levallois de petites voitures fiables et très appréciées à 1, 2 puis 4 cylindres, mais aussi des modèles plus gros et plus sportifs, dont une énorme 100 HP qui récoltera des succès en compétition.
Le constructeur termine notamment 3e derrière une Renault et une Fiat au Grand Prix de France de 1907 grâce à son fils Albert Clément. Celui-ci se tue l'année suivante au Grand Prix de l'Automobile Club de France à Dieppe . À partir de 1901 , Adolphe Clément prend son essor au sein de la jeune industrie automobile en bâtissant une vaste usine à Levallois-Perret 8 , 9 où il assemble des voitures légères, économiques et endurantes, au moteur deux et quatre cylindres, placé à l'avant. Il y accueille ainsi durant six mois pour parfaire sa formation en mécanique et en conduite la future championne anglaise Dorothy Levitt à la demande de son partenaire économique S.F. Edge , le propriétaire londonien de Napier & Son . Cette usine modèle de 30 000 mètres carrés est un projet préparé sur plusieurs années et nourri de ses nombreux voyages aux États-Unis 1 .
En 1903 , Adolphe Clément rompt le partenariat avec Gladiator et perd le droit d'utiliser la marque Clément pour ses voitures : il adopte plus tard celui de « Bayard » qu'il accole à son patronyme, nom choisi parce que la statue du chevalier Bayard était située en face de son usine de métallurgie, et approvisionnait l'usine mère de Levallois-Perret . La statue du chevalier Bayard, reproduite en figurine, devient l’emblème de sa nouvelle société. Depuis 1903 également, en Angleterre, il s'est associé avec le richissime comte de Shrewsbury and Talbot pour construire sous licence Outre-Manche des automobiles Clément, la marque devenant Clement-Talbot Vehicules , entre autres. Austin produisit aussi des British Gladiator vers 1907.
En 1904, il est promu officier de la Légion d'honneur .
En 1906, son gendre Albert Dumont remporte la coupe du Matin sur voiture de tourisme de l'usine de 16 chevaux, après un périple de régularité de 26 jours et de plus de 6 000 kilomètres à travers toute la France, sans point de pénalité10 .
En 1908, ses voitures participent entre autres aux Grand Prix de l'A.C.F. et des États-Unis , avec les pilotes Lucien Hautvast et Victor Rigal , ainsi que Fernand Gabriel pour la France.
En 1909, il obtient du Conseil d'État l'autorisation d'ajouter, pour lui et sa descendance, le nom de Bayard à celui de Clément, tant pour son nom de famille que pour sa marque qui devinrent ainsi officiellement Clément-Bayard .
À partir de 1908 , Adolphe Clément-Bayard, après avoir fait fortune, d'abord dans la fabrication de vélocipèdes et en tant qu'importateur des pneus Dunlop , puis en tant que constructeur automobile, se lance dans la construction de dirigeables dont il fait construire les enveloppes par la société Astra . Il construira plusieurs dirigeables sous le nom Clément-Bayard qui survolèrent le nord de la France, entre 1908 et la Première Guerre mondiale . Ainsi, le Clément-Bayard no 1 pour sa première longue excursion survolera entre autres Paris le 1er novembre 1908, lors d'un raid aérien Sartrouville-Compiègne aller-retour11 . Le 16 octobre 1910, le dirigeable français souple Clément-Bayard-II (78,50 m de long), construit dans l’Oise par Adolphe Clément-Bayard, fut le premier à traverser la Manche, en parcourant en 6 heures le trajet de Breuil-le-Sec (Oise) à Londres 12 (390 km), à la vitesse moyenne de 65 km/h et avec 7 personnes à son bord. L’entreprise Clément-Bayard construisit à l'époque, dans ses usines de la Motte Trosly-Breuil , six dirigeables . Au début de la Première Guerre mondiale, sur les six des dirigeables de l’armée française, trois sont des Clément-Bayard13 .
Le 17 mai 1907 , il vit un drame, la perte de son fils Albert , au cours du Grand Prix de France. Très affecté par ce deuil, il finira par quitter la direction de la société en 1914 qu'il confiera à son second fils Maurice plus passionné par l'aviation.
Il est promu commandeur de la Légion d'honneur en 1912. En juin 1914, il est arrêté dans l'Empire allemand , accusé d'espionnage14 .
Le 3 août 1915, la chambre des requêtes de la Cour de cassation rend un arrêt célèbre, communément appelé arrêt Clément-Bayard , sur le thème de l'abus du droit de propriété.
La grande usine de Levallois-Perret est vendue à Citroën en 1922 , ce qui permet à cette marque de sortir sa première voiture vraiment populaire, la 5 CV, largement inspirée des voitures Clément-Bayard.
Adolphe Clément-Bayard meurt d'une crise cardiaque au volant de sa voiture, en plein Paris , en se rendant à une réunion d'un conseil d'administration en 1928 . Le cycle, l'automobile puis l'aviation : Adolphe Clément a révolutionné le monde de l'industrie.
À sa mort, il résidait au no 35 avenue du Bois-de-Boulogne .
Il repose dans un mausolée avec quelques membres de sa famille dans le parc de son ancien domaine du bois d'Aucourt près de Pierrefonds dans l'Oise
A partir de 1908, Clément-Bayard fabriquera également des aéroplanes et des dirigeables.
En 1909, Adolphe Clément obtient du Conseil d'Etat l'autorisation de s'appeler désormais Adolphe Clément-Bayard.
Avant la Première Guerre Mondiale, Clément-Bayard est un constructeur important, à la production diversifiée. Il emploie 1600 personnes et produits 1200 véhicules par an.
En 1922, Adolphe Clément-Bayard prend une retraite bien méritée. Citroën lui achète l'usine de Levallois-Perret pour construire la Citroën 5HP . Les initiales AC, pour Adolphe Clément, inscrites au fronton de l'établissement signifient désormais André Citroën. Dédiées aux automobiles populaires depuis le début, ces installations le resteront avec la construction de la 2CV.
Adolphe Clément-Bayard meurt en 1928 d'une crise cardiaque au volant de son automobile.