Medaille Union minière du Haut Katanga Afrique Congo belge Zaïre Africa medal *

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Vendeur: artistic.medal ✉️ (4.941) 100%, Lieu où se trouve: Strasbourg, FR, Lieu de livraison: WORLDWIDE, Numéro de l'objet: 176301814466 Medaille Union minière du Haut Katanga Afrique Congo belge Zaïre Africa medal *. __________________ 282--tir92 *******Ar Médaille en bronze, Belgique . Frappée vers 1956 . Dans sa boite d'origine, boite présentant des usures . Bel exemplaire, patine ancienne . Artiste / Graveur / Sculpteur : G A Brunet . Dimension : 86 mm . Poids : 235 g . Métal : bronze . Poinçon sur la tranche (mark on the edge)  : Fonson . Envoi rapide et soigné. Le support n'est pas à vendre . Stand is not for sell . ____________________ L'Union minière du Haut Katanga (UMHK) était un groupe industriel minier belge établi au Katanga, dans l'actuelle République démocratique du Congo (anciennement État indépendant du Congo de 1885 à 1908, Congo belge de 1908 à 1960 et Zaïre de 1972 à 1997). Les exploitations se situaient principalement dans la Copperbelt. Aperçu historique L'histoire de l'Union minière - dite jusqu'en 1967 Union minière du Haut-Katanga (UMHK) - s'étend sur trois quarts de siècle, soit de sa création en 1906 à sa liquidation en 1981. Ces 75 années peuvent être divisées en deux phases de longueur inégale.     De 1906 à 1967, la société exploite directement des mines de cuivre (et accessoirement d'autres métaux) au Katanga congolais. En 1967, ses actifs sont nationalisés au profit de l'État congolais.     De 1967 à 1981, l'Union minière SA exerce en quelque sorte le rôle d'ingénieur-conseil dans les affaires de la SGM (Société générale des minerais). Celle-ci collabore avec la Gécomin (future Gécamines) à la mise en valeur du patrimoine minier du Katanga. D'autre part, l'Union minière s'efforce d'acquérir un nouveau patrimoine minier direct, de diversifier géographiquement ses exploitations et de coordonner l'ensemble des activités du secteur des non ferreux en Belgique. Au moins une partie de son histoire, l'Union minière du Haut Katanga a usé du travail forcé2,3,4. Les origines (1906) Minerai de malachite de Lubumbashi L'existence d'importants gisements de cuivre au Katanga était connue de très longue date lorsque le géologue belge Jules Cornet en fit une première appréciation scientifique, lors d'une expédition au Katanga en 1891. Mais à l'époque, le Katanga était trop isolé pour qu'on puisse envisager une exploitation industrielle des gisements repérés, aussi importants qu'ils fussent. Les prospections reprirent en 1899 sur l'initiative du Britannique Robert Williams (1860-1938), un ami de l'homme d'affaires Cecil Rhodes. Une équipe de géologues anglais dirigée par Georges Grey et le géologue Studt fut autorisée à prospecter au Katanga. Entre 1902 et 1906, elle identifia les principaux gisements de cuivre et d'étain de la province du Katanga. L'Union minière du Haut-Katanga (UMHK) fut fondée de toutes pièces le 28 octobre 19065 par différents intervenants :     le Comité Spécial du Katanga, société mixte constituée en 1900 en association par l'État indépendant du Congo et une société privée, la Compagnie du Katanga ;     la Tanganyika Concessions Limited, société britannique créée par Robert Williams, qui fit apport de la carte des gisements miniers repérés entre 1901 et 1906 par l'expédition ;     la Société générale de Belgique, la principale banque belge, qui intervenait ainsi pour la première fois dans l'économie du Congo. Elle le fit sur la demande expresse du roi Léopold II de Belgique, qui espérait contrebalancer ainsi l'influence britannique sur le Katanga minier. Concrètement, l'UMHK était dirigée de Londres à ses débuts, car les Britanniques disposaient de la moitié du capital et du savoir-faire nécessaire dans le domaine de l'extraction minière et métallurgique. Ils contrôlaient la principale voie d'accès aux sites (le premier chemin de fer à atteindre le Katanga venait du Sud, via la Rhodésie) et ils fournissaient la main-d'œuvre (recrutée essentiellement en Rhodésie). Sous l'égide de Jean Jadot, la Société Générale s'efforce de réduire progressivement cette influence britannique. Pour cela, elle développe d'autres voies d'évacuation du cuivre (chemin de fer du BCK), organise des centres de recrutement au Congo et fédère autour d'elle les différents actionnaires belges (ainsi que les pouvoirs publics, qui délèguent tout pouvoir à la Générale). Débuts difficiles Les usines d'Élisabethville (ancien nom de Lubumbashi) en 1917. L'UMHK a reçu le droit d'exploiter tous les gisements de cuivre situés dans une concession de 20 000 km2, ainsi que tous les gisements d'étain compris dans une concession distincte de 14 000 km2. Elle est également autorisée à exploiter, dans une zone définie, les substances utiles (fer, charbon, calcaire, et autres nécessaires au traitement des minerais) et les chutes d'eau (en vue de la production de force motrice). Les difficultés ne manquent pas au commencement de la société : difficultés techniques parce que l'implantation de méthodes industrielles de pointe en pleine Afrique nécessite de longs tâtonnements ; difficultés d'approvisionnement en matières premières, comme le coke nécessaire à la fusion du minerai oxydé (coke qu'on fera finalement venir de Rhodésie)5 ; difficultés de communication avec les places commerciales, résolues en partie en 1918 par la jonction d'une voie de chemin de fer local avec le réseau ferroviaire rhodésien ; difficultés de main-d'œuvre car le Katanga est peu peuplé et le recrutement d'ouvriers se fait à plusieurs centaines de km des sièges d'exploitation ; difficultés d'organisation enfin, dues à la dualité de la Direction, la société relevant sur le La prospérité des années de guerre froide Durant les premières années de l'après guerre, l'exploitation garde un rythme soutenu. La société procède en 1946 et 1947 à deux augmentations de capital très importantes, par incorporation de réserves, de fonds de prévision, de fonds de renouvellement et par réévaluation d'actifs. Le capital est ainsi porté de 300 millions à 3 milliards. L'importance croissante des exploitations justifie l'extension des moyens de production de la force motrice. La construction de trois nouvelles centrales hydro-électriques entre 1947 et 1957 permettra de surmonter cette difficulté. Au total, ce ne sont pas moins de 3 milliards qui sont investis entre 1947 et 1952, tant dans la construction de nouvelles usines et centrales hydro-électriques que dans l'extension d'installations existantes. La société est des plus prospères durant les années 1950 grâce aux prix soutenus des matières premières et dans un contexte de guerre froide où les principales nations occidentales se constituent des stocks stratégiques de cuivre, cobalt, manganèse... Au Katanga, d'importantes recherches sont entreprises à cette époque dans le domaine du traitement des minerais sulfurés cupro-cobaltifères, qui représentent alors l'essentiel des ressources minérales disponibles. Une usine pilote est réalisée dans les années 1953-1955 près de Jadotville, pour le traitement des concentrés par grillage sulfatant et lixiviation. Puis l'installation industrielle de la Luilu est mise en service en 1960 et 1961. Les conditions de marché et de cours du cuivre restent propices de 1946 à 1960. C'est l'âge d'or de l'entreprise, sauf une crise conjoncturelle en 1956 et 1957. La production annuelle grimpe jusqu'à 300 000 tonnes (record de 1960), ce qui représente 7 ou 8 % de la production mondiale. En octobre 1960, la société a produit 6 millions de tonnes de cuivre depuis sa création. Fin 1957 elle emploie 2 156 européens et 21 720 travailleurs africains7 contre un total de 10 000 en 1935. L'UHMK continue à soigner ses ouvriers pour lesquels elle construit des écoles, des dispensaires, des hôpitaux et des infrastructures sportives. Si les retombées de sa prospérité sont importantes pour le Katanga, elles touchent l'ensemble du Congo car les taxes levées sur les exportations constituent plus de 50 % des revenus de la colonie. La crise de l'indépendance du Congo (1960-1965) En 1960, l'UMHK adopte la nationalité belge et devient une société anonyme. Les troubles qui marquent l'indépendance du Congo n'ont d'abord guère d'impact sur la production, mais les relations avec le gouvernement congolais de Léopoldville se dégradent car l'UMHK soutient la sécession du Katanga : elle redoute les tendances communistes réelles ou imaginées du Premier ministre du Congo, Patrice Lumumba. Assez vite d'ailleurs, les relations de la direction avec le gouvernement sécessionniste de Moïse Tshombe se tendent également : certains ministres katangais reprochent à la Belgique la tiédeur de son engagement en faveur du Katanga et craignent en même temps de voir l’UMHK fermer ses portes ou délocaliser certaines activités. Dans le reste du monde, le niveau d’engagement de l’UMHK dans la sécession est l’objet de controverses. L’ONU la soupçonne de ravitailler le Katanga en armes et munitions, voire de fabriquer des blindés, des bombes, du matériel de guerre au profit de l'armée katangaise. Mais la direction de l’UMHK dément en termes formels d’accorder un tel soutien à Tshombe, comme aussi de financer les mercenaires. C'est contrainte par les circonstances, affirme la direction, que la société est amenée à verser d'importantes sommes au gouvernement sécessionniste à titre de redevances minières. Du reste, le personnel de l’UMHK était très monté contre les troupes de l’ONU, spécialement après leur intervention de septembre 1961 au cours de laquelle des installations de l'UMHK furent prises pour cible. Après la fin de la sécession en décembre 1962, d'autres problèmes doivent être réglés et spécialement celui de la participation de l'État congolais dans le capital de l'UMHK. Au cours des augmentations successives de capital de l'Union Minière du Haut-Katanga, le Comité Spécial du Katanga (CSK) était devenu le principal actionnaire de la société avec 24 % des titres et 36 % des droits de vote. Le CSK avait été dissout unilatéralement par les autorités belges le 24 juin 1960. La convention de dissolution prévoyait qu'un tiers du portefeuille du CSK retournerait en pleine propriété à la Compagnie du Katanga. Les deux autres tiers deviendraient patrimoine de la République démocratique du Congo. Mais celle-ci conteste ce partage et refuse de ratifier la convention de dissolution du CSK. Après de longues tractations, un accord sur la répartition des actifs et passifs de cet organisme sera conclu en 1965 avec M. Tschombe, accord qui laisse à la République congolaise une participation de 18 % dans l'UMHK, assortis de 24 % de droits de votes, ne lui permettant pas d Le 15 août 1914, les troupes allemandes basées au Ruanda-Urundi bombardèrent les villes riveraines du lac Tanganyika. Le 22 août, un navire allemand ouvrait le feu sur le port d’Albertville. Devant cette agression, le ministre belge des Colonies Renkin adressa un télégramme au Gouverneur Général du Congo et au Vice-gouverneur de Katanga ordonnant de « prendre des mesures militaires pour défendre le territoire belge… prendre des mesures seul ou en coopération avec les troupes alliées ». Les Belgo-congolais répliquèrent le 18 avril 1916. Les troupes étaient dirigées principalement par le général Tombeur, le colonel Molitor et le colonel Olsen (d'origine danoise). Elles s’emparèrent de Kigali le 6 mai 1916. Les forces allemandes du Burundi commandées par le capitaine Von Languenn opposèrent une vigoureuse résistance mais ne purent tenir devant la supériorité numérique belge. Le 6 juin, Usumbura tomba sous les forces belgo-congolaises commandées par le Colonel Thomas. Kitega fut prise le 17 juin, tandis que le Rwanda et le Burundi étaient déjà occupés. Il restait alors les campagnes du Tanganyika (actuelle Tanzanie) ; la brigade Molitor s’empara ainsi de Biharamuro, puis de Mwanza. Le colonel Moulaert occupa Karema. La marche sur Tabora commença alors en trois colonnes. Le 29 juillet, Kigoma et Ujiji furent occupés. Après plusieurs jours de combat acharné, Tabora tomba le 19 septembre 1916. Les forces britanniques et belgo-congolaises se coalisèrent ensuite pour occuper tout le Tanganyika à partir duquel le Général allemand Von Lettow-Vorbeck opposa une résistance extraordinaire. Les Belges parvinrent cependant à remporter une nouvelle victoire à Mahenge sous le commandement du lieutenant-colonel Huyghé. Finalement, les Allemands se rendirent après l’armistice de novembre 1918. Durant ce conflit

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