Jacques Vallee - Science Interdite - Tome 2 (2013) U.f.o. / Ovni / Ufologie

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"Science interdite.

Vol. 2 : Journal 1970-1979. California hermetica"

Traduit de l'américain par Geneviève Béduneau et Francis Turcat (Forbidden science)  JACQUES VALEE Edit. Aldane, 2013, fort in-8° broché, 631 pages, illustrations en noir in texte, notes et réfèrences, index, bibliogr., couv. illustrée, très bon état, comme neuf, Le 2e tome des mémoires du célèbre ufologue, enfin paru, incarné à l'écran dans le film de Steven SPIELBERG "Rencontre du 3e type" (Close encounters of the third kind / CE3K) par François Truffaut himself ...! Merci aux éditions ALDANE de nous permettre de lire la suite de ce journal, dont le 1er tome était paru en 1997 aux éditons Observatoires des Parasciences...

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Jacques Fabrice Vallée, né à Pontoise (Val d'Oise) le 24 septembre 1939, est un informaticien, astronome, ufologue, et romancier français. Il vit dans la région de San Francisco. Fils d'un magistrat, Jacques Vallée obtient une licence de mathématique à la Sorbonne et une maitrise d'astrophysique à l'Université de Lille. Adolescent, à Pontoise, deux choses orientent sa vie : la vision d'un OVNI dans le ciel de sa ville natale, « classique, argenté, réfléchissant le Soleil, avec une sorte de dôme transparent dessus » (observation qui sera confirmée par l'un de ses amis habitant la même ville) et la lecture en 1958 d'un livre de l'ufologue français Aimé Michel, avec qui il entre en correspondance. Lors de ses études d'astrophysique, il observe d'autres OVNI, qu'il ne peut pas expliquer. En 1961, il entame sa carrière professionnelle en tant qu'astronome à l'Observatoire de Paris. En 1962, il quitte la France pour pratiquer l'astronomie à l'université du Texas (États-Unis), où il contribue à établir la première carte informatisée de Mars pour la NASA. Il étudie ensuite à l'université Northwestern, où il obtient un doctorat en informatique. Enquêteur capital du grand projet de la NSF de réseau d'ordinateurs, qui aboutit au premier système de conférence sur l'ARPANET plusieurs années avant l'avènement de l'Internet, il officie également au National Advisory Committee of the University of Michigan College of Engineering. C'est en 1961 que son premier roman de science-fiction, Le Sub-espace, est publié par Georges H. Gallet, directeur du « Rayon fantastique ». Avec ce roman, Vallée remporte le prix Jules-Verne sous le pseudonyme de Jérôme Sériel. En 1976, il fonde InfoMedia, première entreprise spécialisée dans la téléconférence et le groupware. Il découvre l'intelligence artificielle et rejoint le projet Blue Book. S'intéressant de plus en plus aux ovnis, il propose en 1966 un système de classification des observations d'ovnis, qui sera suivi d'un second en 1990. Il fonde avec son mentor Josef Allen Hynek le Collège Invisible, qui se fondra ensuite dans le CUFOS, un groupe d'experts du monde entier qui s'interrogent sur les soucoupes volantes sans pour autant forcément y croire. Jacques Vallée entrevoit dans le phénomène ufologique un système de « contrôle » évolutionniste terrestre, opérant sur l'inconscient collectif de notre espèce, d'où une vision holistique au travers d'exemples de phénomènes folkloriques ou contemporains sortant de l'ordinaire humain. Cette perception de l'auteur s'affirme notamment à la lecture de la trilogie Autres dimensions/Confrontations/révélations à l'orée des années 1990. Il est choisi par Steven Spielberg comme modèle pour le personnage de Lacombe, le savant français interprété par François Truffaut dans son film Rencontres du troisième type. Il se rapproche du fondateur de l'église de Satan, Anton Lavey, dans le cadre de ses recherches. Jacques Vallée est capital-risqueur depuis 1987 dans la Silicon Valley et a participé aux investissements dans une soixantaine de start-up. Il siège également au conseil d'administration du Genopole d'Evry3. Publications     Le Sub-espace, roman, coll. « Le Rayon fantastique » n° 82, Hachette, 1961     Le Satellite sombre, roman, Denoël, 1962     Anatomy of a phenomenon : unidentified objects in space - A scientific appraisal, éd. Ace, 1965 (non traduit)     Les phénomènes insolites de l'espace, avec Janine Vallée, La Table Ronde, 1966     Chroniques des apparitions extra-terrestres, du folklore aux soucoupes volantes, Denoël, 1972 et J'ai lu, n° A308, coll. « L'Aventure mystérieuse ». Ouvrage également publié sous le titre Visa pour la Magonie, Robert Laffont, 1978 (initialement Passport to Magonia, Henry Regnery, Chicago, 1969)     Mystérieuses Soucoupes Volantes, avec Fernand Lagarde, Aimé Michel et le groupement Lumières dans la Nuit, éd. Albatros, 1973     Le Collège invisible, préface d'Aimé Michel, Albin Michel, 1975 et J'ai lu, n° A387, coll. « L'Aventure mystérieuse »     Aux limites de la réalité, avec Joseph Allen Hynek, Albin Michel, 1978     OVNI : la grande manipulation, éditions du Rocher, 1983     Alintel : la première enquête du Professeur Lesage, roman, Mercure de France, 1986     La Mémoire de Markov : une enquête de Pierre Lesage, roman, Mercure de France, 1986     Autres dimensions : chroniques des contacts avec un autre monde, Robert Laffont, 1989, et J'ai lu, n° 3060, coll. « L'Aventure mystérieuse »     Confrontations : un scientifique à la recherche d'un autre monde, Robert Laffont, 1991, et J'ai lu, n° 3381, coll. « L'Aventure mystérieuse »     Révélations : contact avec un autre monde ou manipulation humaine ? Robert Laffont, 1992     UFO chronicles of the Soviet Union : a cosmic samizdat, avec Martine Castello, Ballantine, 1992 (non traduit)     Science interdite : journal 1957-1969 : un scientifique français aux frontières du paranormal, éd. O.P., 1997     Les enjeux du millénaire : capital-risque et innovation, Hachette Littérature, 1998     Cartas de très herejes, éd. Corona Borealis, 1999 (correspondance d'Antonio Ribera, rédacteur en chef du magazine Planète espagnol, avec Jacques Vallée et Aimé Michel, des années 1960 aux années 1990) (non traduit, dernier ouvrage de l'auteur avant son décès)     Au cœur d'Internet : un pionnier français du réseau examine son histoire et s'interroge sur l'avenir, Balland, 2004     Stratagème, roman, éd. de L'Archipel, 2006     Wonders in the Sky: Unexplained Aerial Objects from Antiquity to Modern Times, and Their Impact On Human Culture, History, and Beliefs, Tarcher paperback, octobre 2010 (coécrit avec Chris Aubeck - non traduit) Préfaces     Vicente-Juan Ballester Olmos, OVNIs : El Fenómeno Aterrizaje, éd. Plaza y Janés, Barcelona, 1978 (non traduit)     Daniel Mavrakis et Marie-Pierre Olivier, Les Objets Volants Non Identifiables, coll. « Les Énigmes de l'Univers », Robert Laffont, 1986     Jean Sider, OVNIS : Dossier Secret, éd. du Rocher, 1994     François Bourbeau, Les Médias cachent la réalité OVNI au public, éd. Le Collège Invisible, 1996     Bertrand Méheust, L'Apocalypse molle, éd. Aldane, 2008 Postfaces     A Catalogue of 200 Type-I UFO Events In Spain And Portugal, CUFOS, Evanston, Illinois, avril 1976 (non traduit, avec Hynek)     Expedientes insólitos : el fenómeno ovni y los archivos de Defensa, Vicente-Juan Ballester Olmos, colección España hoy n° 38, éd. Temas de Hoy, Madrid, 1995 (non traduit) Notes     ↑ Jacques Vallee on Boing Boing [archive]          le 18 novembre 2009     ↑ Redicecreations.com [archive]          ↑ Présentation [archive]          en anglais sur son propre site, et article de Wikipedia en anglais Voir aussi Sur les autres projets Wikimedia :     Jacques Vallée, sur Wikiquote Liens externes     Notice biographique et interviews          Le "Collège Invisible" et l'apport fondateur de Jacques Vallée, article par Thibaut Canuti          Site de Jacques Vallée          Jacques Vallée visionnaire de l’ufologie      Un objet volant non identifié, généralement désigné sous l'acronyme ovni, désigne un phénomène aérien qu'un ou plusieurs témoins affirment avoir observé sans avoir pu l'identifier, ou encore une trace qui peut avoir été enregistrée par différents types de capteurs (caméra vidéo, appareil photo, radar, etc.) mais dont on ne connaît pas l'origine ou la nature exacte. L'acronyme anglais UFO (unidentified flying object) fournit la racine du mot ufologue, personne étudiant le phénomène ovni. La discipline qui en découle, l'ufologie, est une discipline amateur. UFO, Jakobsdal, Linköping, Sweden Selon Josef Allen Hynek, des dizaines de milliers de témoignages auraient été faits à travers le monde1. Dans la culture populaire, le terme ovni est généralement utilisé pour désigner n'importe quel vaisseau spatial extraterrestre hypothétique, la soucoupe volante étant un terme régulièrement utilisé. Par extension, le terme ovni sert à désigner de manière humoristique un personnage ou un objet qui semble surgir de nulle part et qui n'a généralement pas d'avenir (exemple : « un ovni dans le paysage politique »). L'observation de Kenneth Arnold Le 26 juin 1947, Kenneth Arnold, homme d'affaires américain, raconte sur les ondes de KWRC l'observation qu'il a faite 48 heures plus tôt alors qu'il volait dans son avion privé près du mont Rainier, dans l'État de Washington2. Il rapporte avoir vu, sans pouvoir les identifier, 9 objets en forme de galets plats, très brillants et très rapides, volant en direction du Mont Adams depuis le Mont Rainier. Il estime leur longueur entre 12 et 15 mètres et leur vitesse à au moins 1 800 km/h. Ils volaient, déclare Arnold, « comme des oies, formant une chaîne en diagonale comme s’ils étaient attachés l'un à l'autre, en un mouvement sautillant, analogue à celui d'une soucoupe ricochant sur l'eau »3. Arnold devait préciser plus tard que les objets qu'il avait vus ressemblaient à des soucoupes volantes (flying saucers) et à une « assiette à tarte » (pie-plate) coupée en son milieu avec un triangle convexe à l'arrière4. Ce témoignage, s'il lui vaut d'être la risée des médias et du public, fait toutefois connaître le terme de « soucoupe volante ». Le mercredi 25 juin 1947, une dépêche de l'Associated Press rédigée par Bill Bequette aura une influence considérable sur la suite des événements car l'estimation des distances et donc des vitesses (Arnold calcule la vitesse en estimant l'aplomb des objets et la distance qu'ils parcourent mais mesure le temps nécessaire pour passer d'un point estimé à un autre) parait supérieure à celle des engins de l'époque5 Cette première apparition d'ovni eut un retentissement considérable et vit se déplacer sur les lieux non seulement une foule de curieux mais aussi des journalistes, des agents du FBI et du renseignement militaire. Selon le sociologue Pierre Lagrange, c'est dans ces circonstances que les soucoupes volantes furent inventées6. L'affaire Arnold enclencha « la plus formidable controverse parascientifique du XXe siècle  » à telle enseigne que l'on va soupçonner l'existence de prototypes secrets, américains ou russes, ou que des extraterrestres visitent la Terre7. Conséquences et augmentation rapide du nombre de témoignages Cette affaire est rapidement suivie de milliers de témoignages, surtout aux États-Unis, mais aussi dans d'autres pays. Un des plus médiatisés est celui de l'équipage d'un vol de United Airlines qui rapporte que neuf objets en forme de disque ont escorté leur avion au-dessus de l'Idaho dans la soirée du 4 juillet 19478,9. Ce témoignage paraît pour les média plus crédible que celui d'Arnold. Les jours suivants, la plupart des journaux racontent en première page des histoires de soucoupes volantes. Le 4 juillet 1947, se déroule ce qui devait devenir mondialement connu comme l'incident de Roswell. Ce jour-là, Mac Brazel, propriétaire d'un ranch près de Roswell, découvre des débris sur ses terres et prévient la base militaire la plus proche. Un jeune militaire du Roswell Army Air Field (RAAF) fait alors un premier communiqué de presse, où il annonce que l'armée a découvert une « soucoupe volante » écrasée près d'un ranch à Roswell, suscitant un fort intérêt chez les médias. L'observation de Kenneth Arnold avait eu lieu neuf jours plus tôt et avait eu un écho important dans la presse si bien que les soucoupes volantes étaient présentes dans tous les esprits, y compris chez les militaires. Le lendemain, le commandement général de la base publie un rectificatif annonçant que la soucoupe volante était seulement un ballon-sonde10. Une conférence de presse est organisée dans la foulée, dévoilant aux journalistes des débris provenant de l'objet retrouvé et confirmant la thèse du ballon-sonde. L'affaire tombe alors dans l'oubli pendant une trentaine d'années, marquant la fin de la première grande vague d'ovnis aux États-Unis.[réf. nécessaire] En 1978, le major Jesse Marcel, qui a pris part à la récupération des débris à Roswell en 1947, déclare à la télévision que ceux-ci étaient sûrement d'origine extraterrestre et que les débris que le général Ramey (responsable de la base) a montrés aux journalistes ne sont pas ceux que Marcel lui a apportés de Roswell qui étaient selon lui en métal non identifié et comportaient pour certains des caractères d'une écriture inconnue. Il fait part de sa conviction selon laquelle les militaires avaient en réalité caché la découverte d'un véhicule spatial à l'ufologue Stanton T. Friedman. Son histoire circule chez les amateurs d'ovnis et dans les revues d'ufologie11. En février 1980, le National Enquirer conduit sa propre interview du major Marcel, ce qui déclenche la re-médiatisation de l'incident de Roswell. D'autres témoins et rapports sortent de l'ombre au fil du temps, ajoutant de nouveaux détails à l'histoire. Par exemple, une grande opération militaire se serait déroulée à l'époque, visant à retrouver des morceaux d'épave, ou encore des extraterrestres, sur pas moins de 11 sites11, ou encore des témoignages d'intimidation sur des témoins. En 1989, un entrepreneur de pompes funèbres à la retraite, Glenn Dennis, affirme que des autopsies d'extraterrestres ont été effectuées dans la base de Roswell12. En 1991, le général Du Bose, chef d'état-major du général Ramey en 1947, confirme que ce dernier avait substitué aux débris transmis par la base de Roswell ceux d'un ballon météo, montrés aux journalistes. En réponse à ces nouveaux éléments, et après une enquête du Congrès des États-Unis, le GAO (Government Accountability Office, organisation de surveillance appartenant au Congrès) demande à l'United States Air Force de conduire une enquête interne. Le résultat de cette enquête est résumé en deux rapports. Le premier, publié en 1995, conclut que les débris retrouvés en 1947 provenaient bien d'un programme gouvernemental secret, appelé Projet Mogul13. Le second, paru en 1997, conclut que les témoignages concernant la récupération de cadavres extraterrestres provenaient vraisemblablement de rapports détournés d'accidents militaires impliquant des blessés et des morts, ou encore de la récupération de mannequins anthropomorphiques lors de programmes militaires tels que l'opération High Dive, menés autour des années 1950. Ce rapport indique néanmoins que le débat sur ce qui est réellement tombé à Roswell continue, tout en précisant que tous les documents administratifs de la base pour la période mars 1945-décembre 1949 ont été détruits ainsi que tous les messages radio envoyés par la base d'octobre 1946 à février 1949. Le bordereau de destruction ne mentionne pas quand, par qui, et sur l'ordre de qui cette destruction a été effectuée. Ces rapports ont été rejetés par les partisans de la théorie extraterrestre, criant à la désinformation, bien qu'un nombre significatif d'ufologues s'accordent alors sur une diminution de la probabilité qu'un véhicule spatial extraterrestre soit véritablement impliqué14,15,16. L'attitude des autorités américaines Au niveau officiel, le problème des ovnis a fait l'objet de quelques controverses au sein des bureaux militaires jusqu'à la clôture du programme d'enquêtes en 196917. Selon Pierre Lagrange, l'attitude des experts qui affichent en public des certitudes pour calmer les esprits18 ainsi que la parution des ouvrages de Donald Keyhoe et Frank Scully « contribuent à mettre en place l'idée que les Puissants en savent plus que le public »19 Selon la théorie du complot : Politique de désinformation En pleine guerre froide, inquiet à l'idée que les récents ovnis puissent être des prototypes secrets soviétiques (le gouvernement pensait avoir affaire à des armes volantes non identifiées, non pas à des véhicules spatiaux extraterrestres), l'état-major américain décide d'enquêter sur ce phénomène. Dans l'espace aérien américain, différentes procédures de collecte et de transmission des observations sont intégrées dans des dispositifs généralistes et en particulier sur les observations d'objets non identifiés. La principale procédure mise en place s'appelle le CIRVIS, mais dès octobre 1947, le général Schulgen, chef des renseignements de l'état-major de l'air au Pentagone, active la transmission des informations sur les ovnis à l'étranger et ordonne d'en garder le secret sous peine de violation des lois de l'espionnage20. Le système outrepasse l'armée : une directive JANAP 146 oblige les militaires, mais aussi les commandants de bord de l'aviation civile et de la marine marchande, à rapporter leurs observations d'ovnis de toute urgence à certaines autorités, qui doivent elles-mêmes en rendre compte, notamment au Commandement opérationnel de l'air (maintenant le NORAD) à Colorado Springs. Cette extension suscite des protestations, surtout parmi les pilotes civils qui lancent une pétition en 1958. En 1959, le Canada adopte le CIRVIS qui couvre ainsi tout le continent nord-américain21. Toute la presse étrangère est minutieusement analysée (même les journaux français, nationaux et locaux). Mais les informations ne sont pas assez détaillées et doivent être approfondies. Quand Paris Match publie un article sur une observation à proximité de l'aéroport d'Orly, dans la nuit du 18 au 19 février 1956 22, le nouveau directeur adjoint du renseignement scientifique de la CIA dénigre la presse française alors que l'intérêt que porte la France aux ovnis est suivi de près. Lorsque le sujet fait pour la première fois les gros titres de la presse quotidienne nationale, en juin 1952, l'information remonte aussitôt aux États-Unis via un rapport de renseignement23. En 1949, un mémorandum du FBI adressé à son directeur, John Edgar Hoover, l'informe que « lors des récentes réunions hebdomadaires de renseignement entre le G-2 (renseignement de l'Armée de terre), l'ONI (renseignement de la Marine), l'OSI (bureau des enquêtes spéciales des Forces aériennes) et le FBI, dans les quartiers de la 4e armée, les officiers du G-2 de la 4e armée ont discuté du problème des « disques volants », « soucoupes volantes » et « boules de feu ». Ce sujet est considéré comme top secret (secret Défense) par les officiers de renseignement de l'Armée de terre et des Forces aériennes »24. Ainsi, la divulgation, en 1979, d'une lettre du général de l'Armée de l'air Carroll H. Bolender annonçant la fin imminente du projet Blue Book, ne mettra pas fin aux rapports militaires sur les ovnis pouvant affecter la sécurité nationale parce que ces rapports secret Défense ne font pas partie du système Blue Book25. Cette doctrine est élaborée dans l'après-guerre par le Conseil national de sécurité (Directives NSC 4/4A, 4 décembre 1947 ; NSC 10/2, 18 juin 1948 ; NSC 68, 14 avril 1950) et le bureau de stratégie psychologique (Psychological Strategy Board (PSB)), créé le 4 avril 1951 pour lutter contre « l'influence communiste » puis par rapport aux ovnis. En 1952, Walter Smith, directeur de la CIA, fait savoir au bureau de stratégie psychologique qu'il transmet au Conseil national de sécurité une proposition de directive « concluant que les problèmes liés aux objets volants non identifiés paraissent avoir des implications en termes de guerre psychologique aussi bien pour le renseignement que pour les opérations et propose de discuter des possibles utilisations offensives ou défensives de ces phénomènes à des fins de guerre psychologique » (Mémorandum de Walter Smith au directeur du Bureau de stratégie psychologique, 28 septembre 1952) alors que les intrusions aériennes d'ovnis près des installations nucléaires et sur des sites de missiles atomiques étaient publiquement considérées comme sans aucun intérêt pendant la guerre froide (on peut consulter les documents du FBI pour la période d'après-guerre, notamment ceux portant sur « la protection des installations vitales »26 et ceux du ministère de la Défense pour les années 197027). Les documents historiques La lettre de Twining au général Schulgen En septembre 1947, le brigadier général Schulgen du Pentagone demande au directeur de l'Air Materiel Command28, le lieutenant général Nathan Twining, ce qu'il pense des soucoupes29. Le 23 septembre 1947, Nathan Twining répond au général Schulgen en évoquant que les disques volants puissent être des engins américains dans le cadre de « quelque projet hautement confidentiel inconnu ». Il envisage une autre possibilité que ces engins soient envoyés par une nation étrangère ayant développé « un type de propulsion sans doute nucléaire, ce qui est en dehors de nos connaissances actuelles »29 Nathan Twining fait remarquer l'absence de preuves, telles des débris de soucoupes écrasées, qui auraient pu attester de l'existence de ces objets29. Le projet Sign Dans le memorandum du 27 avril 1949 communiqué à la presse, le Projet Sign annonce que les soucoupes ne sont pas une menace pour la sécurité des états et ne sont pas non plus des engins venant d'une autre planète. L'assurance affichée dissimule des tergiversations au sujet des hypothèses envisagées. L'hypothèse extraterrestre l'a été un temps : les experts de Sign rédigent un projet de rapport intitulé "Estimate of the Situation" qui soutient cette hypothèse. Le projet de rapport sera rejeté par la hiérarchie, détruit et le personnel congédié29. Air Intelligence Division Study #203 Article détaillé : Air Intelligence Division Study 203. Découvert par l'ufologue Robert Todd aux Archives Nationales en 1985, l'Air Intelligence Division Study #203 n'envisage que deux hypothèses : celles d'avions russes et celle d'avions américains. Parmi ceux-ci, les ailes volantes de type Northrop sont les candidats désignés. L'AIDS #203 souligne le manque ou l'insuffisance de coopération entre les agences gouvernementales : « il est imperatif que toutes les autres agences coopèrent en confirmant ou infirmant la possibilité que ces objets puissent avoir une origine domestique »29. L'analyse des données Cas d’ovnis élucidés Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! La plupart des observations d'ovnis trouvent après enquête une explication simple. La plupart du temps, les ovnis sont des phénomènes prosaïques mal interprétés.[réf. nécessaire]     En janvier 1948, l'incident de Mantell, dans le Kentucky, relate la mort du capitaine Thomas F. Mantell suite à la collision avec un ballon-sonde. L'enquête officielle conclut que ce dernier avait perdu conscience à la suite d'une défaillance de son approvisionnement en oxygène à l'altitude de 7 500 mètres, que les pilotes de l'escadrille ainsi que les nombreux témoins avaient confondu la planète Vénus (effectivement visible en plein jour à cette période) avec un ovni, qu'il avait percuté un ballon Skyhook de la Marine lâché à Clinton dans l'Ohio et que l'appareil était ensuite tombé en piqué jusqu'au point d'impact30. Article détaillé : incident de Mantell.     En juillet 1952, le projet Livre Bleu expliqua à la presse que l'origine du Carrousel de Washington était une inversion de température dans le ciel provoquée par le conflit entre une couche d'air chaude prise en tenaille entre deux couches d'air plus froides. Cela aurait eu pour effet de provoquer un effet de mirage, en réfléchissant des ondes radar et en réfractant des rayons lumineux venus du sol. Les spécialistes du radar expliquent que ce phénomène est à l'origine de faux échos radar. Cette explication est contestée par certains ufologues31. Article détaillé : carrousel de Washington.     En septembre 1976, durant ce qu'on appellera ensuite l'incident de Téhéran, une base aérienne iranienne est assaillie de coups de fils signalant des lumières étranges. Malgré l'absence de détection radar (selon Jacques Brucker) le général commandant la base décide de faire décoller des chasseurs pour intercepter ces « lumières étranges ». Philip J. Klass a expliqué ce cas par l'inexpérience des pilotes et leur confusion avec la planète Jupiter au maximum ce soir-là. Un météorite traversant le ciel peu de temps après a été pris pour un engin venu d'ailleurs32. Article détaillé : Incident de Téhéran.     À Nort-sur-Erdre, en septembre 1987, un adolescent prétendit avoir enregistré un son d'ovni. L'analyse du son a montré qu'il s'agissait d'un radar transhorizon soviétique, bien connu des radio-amateurs. Article détaillé : Cas de Nort-sur-Erdre.     Le 29 septembre 1988, un garagiste circulant sur l'autoroute Paris-Lille vit une énorme boule rouge traverser la chaussée à quelques dizaines de mètres de lui et rouler en contrebas. Lançant des reflets lumineux et enveloppée d'une fumée dense, la boule finit par s'arrêter dans un champ. Troublé par cette observation, le garagiste alla en rendre compte aux gendarmes de l'autoroute. La gendarmerie, sur ordre du préfet, neutralisa alors l'autoroute et une zone de plusieurs kilomètres autour de l'objet. Le témoin principal et sa famille furent conduits par précaution à l'hôpital où ils subirent une série d'examens. Des agents de la Sécurité civile et de la Sécurité militaire se rendirent sur le lieu de l'incident munis de compteurs Geiger. En effet, on attendait à cette période la chute du satellite soviétique Cosmos 1900, équipé d'un générateur électronucléaire, et des consignes précises avaient été données. Le CNES précisa assez rapidement qu'à la même heure Cosmos 1900 survolait l'océan Indien. Avançant avec précaution, les spécialistes de la sécurité s'approchèrent d'une sphère de 1,50 m de diamètre environ. Ils constatèrent qu'elle ne portait aucune trace des échauffements et des effets mécaniques considérables que produit une rentrée atmosphérique et qu'elle était recouverte de petits miroirs. On ne décela près d'elle ni fumée, ni radioactivité. On apprendra plus tard que cette sphère, destinée à servir d'accessoire à un concert de Jean-Michel Jarre, était tombée du camion qui l'emportait à Londres. Les petits miroirs collés sur son enveloppe en polystyrène étaient destinés à réfléchir les effets lumineux du spectacle33. Photos et films d'ovnis élucidés ou controversés     Le 19 juillet 1952, des sphères lumineuses sont vues au-dessus de la ville de Washington (DC). Des échos radar apparaissent sur les écrans des bases aériennes alentour. Des intercepteurs envoyés sur place confirment la présence de boules et notent leurs sautes de vitesse, leurs virages brusques. Une photo en est produite tardivement, qui montre le Capitole survolé par une dizaine de boules lumineuses, mais il s'avère que ces lumières ne sont que le reflet, sur l'objectif, des lampadaires du Capitole34. Article détaillé : Carrousel de Washington.     En janvier 1958, un photographe du navire-école Almirante Saldanha de la marine brésilienne prend six clichés d'un disque métallique survolant l'île de Trinidad. Ces clichés auraient été authentifiés par plusieurs laboratoires35. Article détaillé : Liste de canulars en ufologie.     Une photo prise lors de la vague belge de 1990 et connue sous le nom de « photo de Petit-Rechain » montre trois points lumineux formant un triangle. L'authenticité du document avait fait à l'époque l'objet d'une controverse36,37,38. En juillet 2011, l'auteur de cette photographie a reconnu qu'elle représentait un morceau de frigolite avec 3 petites lampes39. Article détaillé : Photo de Petit-Rechain.     En mars 1997, une formation lumineuse survole la ville de Phoenix (Arizona)40, plus de deux cents témoins se manifesteront auprès des autorités locales et l'objet sera filmé par neuf vidéastes amateurs. Cet événement est communément appelé lumières de Phoenix. Un journaliste local, Erin Kozak, relate « un incident similaire », survenu le 21 avril 200841, et qui aurait été causé par des ballons leurres gonflés à l'hélium42. Article détaillé : Lumières de Phoenix.     L'observation de Campeche, au Mexique, a lieu en 2004 lorsque le lieutenant Germán Marín Ramírez, opérateur radar d'un avion de l'Armée de l'air mexicaine, repère 11 échos radars qu'il n'arrive pas à identifier. En s'approchant de la source, la caméra infrarouge de l'avion filme onze lumières dans l'espace aérien mexicain. Les enregistrements infrarouges ont été conservés43. À l'heure actuelle, l'explication communément acceptée est celle d'une méprise avec des torchères de puits de pétrole44. Article détaillé : Torchères de Campeche. Cas d'enlèvement controversé Le récit des Hill a été obtenu sous hypnose. Selon John Edward Mack, il s'agit d'un récit réel. Selon d'autres praticiens, il s'agit du syndrome des faux souvenirs Article détaillé : Betty et Barney Hill. Les enquêtes officielles Depuis une cinquantaine d'années, de nombreuses études scientifiques officielles ou officieuses sur le phénomène ovni ont été menées par divers organismes gouvernementaux et associations d'étude. La majorité des études officielles, comme le projet Blue Book, le Jury Robertson ou le rapport Condon, concluent que des recherches approfondies « ne peuvent probablement pas se justifier par l'espoir qu'elles pourraient faire progresser la science » et qu'« il n'existe aucune preuve de l'existence d'engins venus d'ailleurs ou pouvant constituer une menace pour la sécurité des États-Unis » (hypothèse d'engins secrets russes)45. Quelques études comme celles du GEPAN sont restées neutres dans leurs conclusions tout en suggérant la poursuite des études scientifiques sur le sujet pour élucider les cas les plus compliqués. Enquêtes américaines Le gouvernement américain décida d'enquêter sur le phénomène ovni dès la fin des années 1940 et créa différentes commissions d'enquête sur le sujet. Le 9 juillet 1947, le Service de renseignement de l'Armée de l'air américaine, en coopération avec le FBI, démarra secrètement une enquête visant à étudier les meilleurs témoignages d'ovnis, y compris ceux de Kenneth Arnold et de l'équipage du vol de United Airlines. Le Service de renseignement déclara employer « tous ses scientifiques » pour déterminer si un « tel phénomène pouvait, en fait, se produire ». En outre, la recherche fut conduite « en gardant présent à l'esprit que les objets volants étaient peut-être un phénomène céleste » ou « un corps étranger conçu et commandé par des moyens mécaniques »46. Trois semaines plus tard, ils conclurent que « ces histoires de soucoupes volantes ne sont pas toutes le fruit de l'imagination ou de l'exagération de certains phénomènes naturels. Il y a vraiment des vols de quelque chose ». « Fusée fantôme » photographiée le 9 juillet 1946 en Suède. Un supplément d'enquête mené par les divisions technique et de renseignement de l'Air Materiel Command arriva aux mêmes conclusions47, à savoir que « le phénomène correspond à quelque chose de réel et non à des visions. Ce sont des objets en forme de disque, d'apparence métallique, et gros comme des avions. » Leurs caractéristiques sont « une vitesse ascensionnelle et une maniabilité extrêmes », une absence de bruit en général, une absence de traînée, des vols à l'occasion en formation et un comportement « fuyant dès qu'ils sont repérés par un avion ou un radar sans intention hostile ». La directive Air Force 200-2 de 1954 définit un ovni comme étant « tout objet aéroporté ayant un comportement, des caractéristiques aérodynamiques ou des particularités insolites ne correspondant à aucun type d'avion ou de missile connus, ou ne pouvant être absolument assimilées à un objet familier ». Cette directive stipule que les ovnis de catégorie B doivent être étudiés en tant que « menace éventuelle pour la sécurité des États-Unis » et qu'il faut en déterminer « les aspects techniques afférents ». En outre, le personnel de l'Armée de l'air est sommé de ne pas discuter avec la presse des cas non élucidés. On recommande donc, fin septembre 1947, qu'une étude officielle du phénomène soit mise en place par l'Armée de l'air. Il s'ensuit la création du projet Sign48 fin 1947, lequel devient le projet Grudge49 fin 1948, puis le Projet Blue Book50 en 1952. Blue Book prend fin en 1970, mettant un terme aux investigations officielles des Forces aériennes dans ce domaine. L'usage de l'appellation ovni à la place de « soucoupe volante » fut suggérée par le capitaine Edward J. Ruppelt, premier directeur du Projet Blue Book, estimant que le terme de « soucoupe volante » ne reflète pas la diversité des observations. Ruppelt relate son expérience dans un mémoire : The Report on Unidentified Flying Objects51 (1956), premier livre à employer le terme UFO (prononcé you-foe par l'auteur mais qui est plus généralement épelé). Le projet Sign Le projet Sign fut la première étude scientifique officielle de l'Armée de l'air américaine sur les ovnis à la suite des premières apparitions de soucoupes volantes. Ce projet, qui voit le jour fin 1947 sous l'impulsion du général Nathan F. Twining, a pour quartiers la base aérienne de Wright-Patterson, dans l'Ohio. Il est placé sous le commandement du capitaine Robert R. Sneider. Bien que le projet ait été classifié « d'accès restreint », son existence est connue du grand public, souvent sous l'appellation de « projet Soucoupe ». Le projet engage aussi des conseillers scientifiques, comme l'astronome américain Josef Allen Hynek, chargé de distinguer les cas de confusions avec des étoiles ou des météorites. La première entreprise de grande envergure du projet Sign fut l'étude de l'incident de Mantell. Les enquêteurs de Sign arrivèrent à la conclusion que Mantell avait confondu la planète Vénus (effectivement visible en plein après-midi à cette période) et qu'il avait été victime d'une défaillance d'oxygène et percuté un ballon. Les enquêteurs conclurent qu'il s'agissait d'un ballon Skyhook de la Marine lâché depuis Clinton dans l'Ohio. Ceci reste la thèse officielle. Les enquêteurs de Sign, favorables à l'hypothèse extraterrestre, remirent un rapport en ce sens appelé « Estimation de la situation » au Pentagone. Le personnel fut entièrement congédié52. Le rapport « Estimation de la Situation » fut détruit. Seule une copie a été sauvegardée et se trouve vraisemblablement53 aux Archives Nationales de Washington54. Ce rapport a été rejeté par le général Hoyt S. Vandenberg. Le Projet Sign fut remplacé par le Projet Grudge fin 1948. Article détaillé : Projet Sign. Le projet Grudge Le projet Grudge fut la seconde étude officielle de l'US Air Force chargée d'étudier le phénomène ovni entre 1949 et 1952. Dirigé par le général Charles Cabell, le projet fut critiqué en raison d'un certain nombre de démystifications. Comme Sign, Grudge avait établi que la majorité des cas d'ovnis étaient dus à des méprises. Mais alors que les enquêteurs du projet Sign avaient admis l'existence de cas mystérieux et non identifiés, les enquêteurs du projet Grudge affirmèrent que tous les cas non identifiés étaient probablement causés par des phénomènes connus. Les enquêteurs du projet Grudge lancèrent une campagne de relations publiques pour expliquer cela aux Américains. En août 1949, le personnel de Grudge rendit son rapport, y affirmant que toutes les analyses indiquaient que les observations d'ovnis découlent :     d'une méprise avec des objets classiques,     d'une forme d'hystérie collective et de nervosité,     d'individus qui inventent ces observations,     de personnes atteintes de troubles psychiatriques. Le lieutenant Jerry Cummings, nommé responsable du projet Grudge au début de l'été 1951, déclara : « Tout le monde se moque des enquêteurs du Grudge. Sur l'ordre du patron de l'ATIC, le général Harold Watson, les employés du projet Grudge déprécient systématiquement les rapports qui leur sont envoyés. Leur seule activité consiste à proposer des explications nouvelles ou originales pour plaire à Washington. »55 L'astronome américain Josef Allen Hynek, une fois devenu partisan de l'hypothèse extraterrestre, critiqua Grudge pour les mêmes raisons. C'est pour cela que le projet Grudge est perçu par les ufologues défendant l'hypothèse extraterrestre comme une opération de démystification visant à désintéresser la population des ovnis. Le capitaine Edward J. Ruppelt prend, le 12 septembre 1951, la direction du projet Grudge qui deviendra le projet Blue Book l'année suivante. Article détaillé : Projet Grudge. Le projet Blue Book Le projet Blue Book, dirigé par le capitaine Edward J. Ruppelt, fut la plus notoire des études américaines sur le phénomène ovni. Les trois objectifs officiels du projet Blue Book étaient de :     trouver une explication pour l'ensemble des témoignages d'observations d'ovnis,     déterminer si les ovnis représentent une menace pour la sécurité des États-Unis,     déterminer si les ovnis présentent une technologie avancée que les États-Unis pourraient exploiter. À cela, vint s'ajouter le rôle de porte-parole gouvernemental sur le phénomène ovni qui obligea, à de nombreuses reprises, les enquêteurs du projet Blue Book à délaisser l'aspect scientifique pour répondre à des considérations plus politiques. Le projet Blue Book examina 10 147 cas, dont 9 501 furent expliqués. Mais sur les 3 201 cas retenus pour l'analyse statistique, il ressort que les cas avérés mais inexpliqués représentent 22 % de l'ensemble, et que ce taux atteint 38 % pour les rapports faits par des observateurs militaires qualifiés (pilotes, contrôleurs, services de sécurité). Outre les 10 147 rapports d'observation, les archives du projet Blue Book comprennent 8 360 photos, 20 bobines de film (ce qui représente 6 h 30 min de film) et 23 enregistrements audio d'interviews de témoins. Cette commission se divisera en une section d'étude, une section d'investigation, un agent de liaison avec le Pentagone et des conseillers scientifiques civils. Les observations d'ovnis très médiatisées se multipliant au cours de l'année 1952, les hautes sphères du gouvernement commencent à s'intéresser de très près à ce phénomène et décident d'accentuer les investigations dans ce domaine. En septembre 1953, le capitaine Ruppelt démissionne de son poste. Le capitaine Charles Hardin reprend la direction du projet en mars 1954. Devant faire face à de nombreuses attaques sur l'opacité de l'armée à propos du phénomène ovni, le capitaine décide de rendre public le rapport spécial no 14 du projet Blue Book. Ce rapport, qui conclut à l'inexistence des ovnis, est mis en vente auprès du grand public en octobre 195556. Le capitaine George T. Gregory est nommé à la tête du projet en avril 1956. Il sera remplacé par le major Robert J. Friend en octobre 1958. En avril 1963, le projet Blue Book passe sous les ordres du major Hector Quintanilla. En mars 1966, une observation d'ovni très médiatisée et les prises de position sceptiques de l'US Air Force amènent plusieurs scientifiques civils du projet (dont Josef Allen Hynek) à prendre publiquement parti pour la réalité du phénomène ovni et, donc, contre la position officielle du projet Blue Book. Le projet Blue Book sera donc officiellement dissout en décembre 1969 et cessera toute activité en janvier 1970. Conservées jusqu'en 1974 dans les archives de l'Armée de l'air américaine, les archives du projet Blue Book sont stockées depuis 1976 aux archives nationales américaines et consultables en ligne57. Bien que l'affirmation selon laquelle les astronomes n'ont jamais rapporté de témoignage sur les ovnis soit courante, l'US Air Force rapporte qu'environ 1 % des témoignages sur lesquels reposent le projet Blue Book proviennent d'astronomes professionnels ou amateurs. Au cours des années 1950, le professeur Joseph Allen Hynek avait questionné une quarantaine de ses collègues, dont un peu plus de 10 % avaient effectivement observé des phénomènes inexpliqués. Hynek cite notamment le professeur La Paz, directeur de l'Institut de météorisme de l'université du Nouveau-Mexique, et Clyde Tombaugh, découvreur de la planète Pluton, décédé en 1997. Dans les années 1970, le professeur Peter A. Sturrock a repris le sujet de façon exhaustive, en adressant un questionnaire détaillé aux 2611 membres de l'Association astronomique américaine, en leur garantissant l'anonymat. La moitié a répondu et on trouve une soixantaine d'observations, soit environ 5 %. On peut donc dire qu'on trouve chez les astronomes un pourcentage d'observations de PAN comparable à celui de la population générale. Dans son rapport, le major Quantanilla, directeur du projet Blue Book déclare : « 30 seulement de tous les cas soumis à l'Air Force sont inexpliqués et 676 seulement des 11 107 observations signalées depuis 1947 se rangent dans cette catégorie ... Il n'existe aucune preuve que les OVNI encore « inexpliqués » représentent des créations technologiques ou des principes situés au-delà de notre connaissance scientifique actuelle »58. Article détaillé : Projet Livre Bleu. Le rapport Condon Les controverses médiatiques amèneront le gouvernement américain à commanditer, en 1969, un rapport d'experts auprès du docteur Edward Condon, de l'université du Colorado, afin d'établir ou non la réalité du phénomène ovni. Ce rapport portant sur une centaine de cas fut rendu public en 1969 sous le nom de rapport Condon59. Environ 15 % des cas d'ovnis étudiés par le comité Condon en 1969 ont été considérés comme inexpliqués une fois passés en revue par l'Institut américain de l'aéronautique et de l'astronautique (AIAA). Néanmoins, les rédacteurs du rapport Condon conclurent qu'il n'y avait pas de preuves suffisamment solides pour soutenir l'hypothèse extraterrestre et donc que les études sur le phénomène ovni devaient être abandonnées. Le rapport commence par une phrase résumant leurs conclusions : « Notre conclusion générale est que l'étude des ovnis durant ces vingt et une dernières années n'a rien apporté à la connaissance scientifique. L'examen soigneux du dossier tel qu'il nous est disponible nous amène à conclure que d'autres études approfondies des ovnis ne peuvent probablement pas se justifier par l'espoir qu'elles pourraient faire progresser la science. » Ils ajoutèrent que le phénomène ovni n'était probablement dû qu'à des méprises avec des phénomènes prosaïques, mais qu'une frange de 6 à 10 % de cas résistait à l'analyse critique et devait relever de cas d'hallucinations ou de canulars. Le rapport Condon fut une étape importante dans le développement du modèle sociopsychologique du phénomène ovni, qui reste aujourd'hui la position majoritaire au sein de la communauté scientifique traditionnelle. L'objectivité de ce rapport fut mise en doute par certains ufologues. L'astronome Joseph Allen Hynek, sollicité pour faire partie du comité Condon, affirme avoir refusé d'y participer au vu d'un document introductif distribué par Condon à tous les membres de la commission et qui indiquait, avant le début de toute enquête, les conclusions négatives auxquelles ceux-ci devaient parvenir[réf. nécessaire]60. Article détaillé : Rapport Condon. Poursuite du recueil des observations après 1969 De fait, jusqu'en 2008, le manuel de l'armée de l'air 10-206 (Air Force Instruction 10-206), dans la droite ligne de la directive JANAP 146, indiquait aux pilotes, radaristes et autres membres des forces aériennes américaines ce qu'ils devaient faire en présence d'objets aériens inconnus : à savoir noter l'altitude, la direction du déplacement, la vitesse, la description de la trajectoire et des manœuvres, ce qui avait attiré leur attention au départ, combien de temps l'objet avait été visible et comment il avait disparu. Ces informations faisaient ensuite l'objet d'un rapport envoyé au NORAD (North American Aerospace Defense Command), qui protège l'espace aérien au dessus des États-Unis et du Canada. Alors même que le gouvernement américain avait cessé officiellement d'enquêter sur les ovnis en 1969 avec la clôture du projet Blue Book, l'armée de l'air, sur injonction du NORAD, continuait, 40 ans plus tard, à recueillir et à étudier les observations d'ovnis61. Enquêtes françaises La France, également, va créer plusieurs organismes de recherche sur le sujet. Groupe d'étude des phénomènes aérospatiaux non identifiés (GEPAN) Le Groupe d'étude des phénomènes aérospatiaux non identifiés (GEPAN) était un organisme officiel dépendant du CNES situé à Toulouse et chargé de l'étude du phénomène ovni. Créé en 1977 sous l'impulsion de Claude Poher, cet organisme avait pour but de réaliser des études sur le phénomène ovni et de coordonner les rapports de la gendarmerie nationale, l'aviation civile, l'armée de l'air et Météo-France en la matière. Il est l'auteur de nombreuses études statistiques. Une autre de ses missions était d'informer le public sur les ovnis, en rédigeant les Notes techniques (comme la Note Technique 16 sur le cas de Trans-en-Provence en 1981). Son premier président fut Claude Poher, de 1977 à 1978. Au début, celui-ci était seul avec une secrétaire à s'occuper du GEPAN, mais bénéficiait cependant de la collaboration officieuse d'autres membres du CNES comme Jean-Jacques Velasco. Il réussira, malgré tout, à obtenir plus de moyens et de personnel. En 1978, le GEPAN compte une dizaine de membres et est supervisé par un conseil scientifique de sept savants et ingénieurs (avec entre autres Hubert Curien). Par ailleurs, d'autres scientifiques français intéressés par les ovnis collaborent avec le GEPAN, comme Jean-Pierre Petit, et Poher noue des contacts avec certaines associations ufologiques. Le 30 décembre 1978, Poher, démissionnaire, est remplacé par le mathématicien Alain Esterle, qui sera directeur du GEPAN jusqu'à sa démission en 1983. La direction d'Esterle correspond à la période faste du GEPAN. Les crédits augmentent et Esterle dynamise l'activité de l'organisation, laquelle travaille alors à pleine vitesse. En 1983, la hiérarchie du CNES accule Esterle à la démission. En effet, le GEPAN et l'armée ont mené des expériences de MHD dans le dos de Jean-Pierre Petit, qui avait pourtant lancé l'idée. Par crainte du scandale, Esterle est donc congédié. Jean-Jacques Velasco, spécialiste en optique, le remplace au poste de directeur, entre 1983 et 1988. Le GEPAN est alors contesté. En plus de l'affaire MHD, beaucoup de savants rationalistes contestent la raison d'être du GEPAN, tandis que les ufologues critiquent la réserve et la prudence qu'observe l'organisme sur les ovnis. De plus, le CNES diminue son soutien au GEPAN. À partir de 1983, le Conseil scientifique est supprimé, la publication des Notes techniques arrêtée et l'activité de l'organisme s'essouffle. Finalement, en 1988, le GEPAN est remplacé par le SEPRA. Service d'expertise des phénomènes de rentrée atmosphérique (SEPRA) Le Service d'expertise des phénomènes de rentrée atmosphérique (SEPRA) avait deux objectifs : prévoir et étudier les rentrées atmosphériques de météores et de satellites et analyser les informations concernant les PAN (phénomènes aérospatiaux non identifiés, dénomination officielle des ovnis au CNES). En 2000, l'étude des rentrées atmosphériques lui fut retirée, l'obligeant à se consacrer uniquement à l'étude des PAN. Contrairement au GEPAN, le SEPRA n'a jamais été doté de vrais moyens de mener des investigations rigoureuses, et n'a jamais publié de notes techniques pour rendre publiques ses conclusions. Le SEPRA ne pouvait pas engager des enquêtes scientifiques de son propre chef, mais avait accès à tous les rapports de gendarmerie sur les ovnis, ainsi qu'aux dossiers des compagnies aériennes sur les observations effectuées par leurs pilotes. En 2001-2002, le CNES, désireux de supprimer le SEPRA, lança un audit auprès de trente-trois personnalités scientifiques, politiques et militaires, sur la nécessité d'étudier le phénomène ovni. Le résultat de cet audit, à savoir que l'étude des ovnis peut avoir un intérêt scientifique, sauva provisoirement le SEPRA. Cependant, en 2004, officiellement à cause de sa réorganisation interne, le CNES décida de supprimer le SEPRA, mais la vraie raison était la prise de position de M. Velasco en faveur de l'origine extraterrestre de certains ovnis et à la publication d'un livre62. Le SEPRA renaîtra cependant de ses cendres en 2005 sous le nom de GEIPAN. Groupe d'étude et d'information sur les PAN (GEIPAN) Le Groupe d'étude et d'information sur les PAN (GEIPAN) est placé sous l’égide d'un comité de pilotage qui donne au CNES ses recommandations sur ses orientations et son fonctionnement. Présidé par Yves Sillard, ancien directeur général du CNES, il comprend quinze membres, représentant les autorités civiles et militaires françaises (gendarmerie, police, sécurité civile, DGAC, armée de l'air) et le monde scientifique (CNRS, Météo-France, CNES). Parmi les quelque mille six cents cas présents dans les dossiers du CNES, certains restent inexplicables « en dépit de la précision des témoignages et de la qualité des éléments matériels recueillis », après enquête du GEIPAN. Ces cas sont désignés sous l'appellation de « phénomènes aérospatiaux de catégorie D » ou « PAN D ». De cette étude menée par des enquêteurs du GEIPAN, ressortent les chiffres suivants en avril 2010 :     11 % de cas parfaitement identifiés avec preuve à l'appui (catégorie A) ;     29 % de cas probablement identifiés sans preuve formelle (catégorie B) ;     37 % de cas non identifiables par manque de données physiques et/ou imprécision des témoignages (catégorie C) ;     23 % de phénomènes non identifiés (catégorie D). À noter que si un établissement public comme le GEIPAN répertorie les cas civils d'enquêtes sur les ovnis, il existe un autre établissement, celui-là militaire (dont l'existence a été rendue publique au Journal Officiel du 12 janvier 1955), la Section d'étude des mystérieux objets célestes, ou SEMOC. Ses archives sont classées secret Défense, contrairement à celles du GEIPAN. Enquêtes européennes À l'échelle de l'Union européenne, le Committee on Energy, Research and Technology devait étudier l'opportunité d'une recherche sur les ovnis. En février 1993 le rapporteur de la commission sur ce sujet, le physicien italien Tullio Regge, recommandait la mise en place d'une recherche européenne sur le modèle du SEPRA de l'époque. Cette résolution ne fut pas discutée au Parlement européen pour des raisons politiques et budgétaires, mais en aucun cas pour des raisons scientifiques. La situation à depuis évolué en France avec la création du GEIPAN et la mise en ligne de la totalité de ses archives. Depuis l'ouverture au public de ces archives le 22 mars 200763, on constate que de nombreuses personnes ayant suivi un cursus scientifique (qu'il s'agisse de pilotes de lignes ou de contrôleurs aériens) ont été témoins d'observations. Ces observations faites par du personnel soumis régulièrement à des tests psychologiques et recrutés entre autres pour leur bonne vue, sont hautement crédibles. De nombreuses observations faites par des ingénieurs de l'aviation ont été répertoriées par le GEIPAN64. Enquêtes canadiennes En 1950, le gouvernement canadien crée le projet Magnet, sous l'égide de l'ingénieur James Wilbert Brockhouse Smith, lequel gère le projet jusqu'à sa dissolution en 1954. Ce projet est marqué notamment par les déclarations de son directeur qui, dès 1953, tient publiquement les propos suivants : « Il apparaît alors que nous sommes face à une forte probabilité de l'existence réelle de véhicules extraterrestres, indépendamment de leur accord avec notre vision des choses. » Le ministère de la défense nationale a mené des enquêtes sur les ovnis tout autour du Canada, en particulier à Duhamel, en Alberta, à Falcon Lake, au Manitoba, et à Shag Harbour, en Nouvelle-Écosse65. Autres pays Par ailleurs, dans d'autres pays, l'armée (Royaume-Uni ou Espagne par exemple), les services de renseignement (KGB en Union soviétique), ou des agences civiles (Pérou) ont enquêté sur le phénomène ovni[réf. nécessaire]. Les ovnis dans la culture populaire Le thème des ovnis et des extraterrestres constitue un phénomène culturel international depuis les années 1950. Si l'on en croit le folkloriste Thomas E. Bullard, « Les ovnis ont envahi la conscience moderne d'une force irrésistible, et le flot incessant de livres, articles de magazine, couvertures de journaux populaires, films, émissions de télé, dessins animés, annonces, cartes de salutation, jouets, […] confirme la popularité de ce phénomène ». Selon un sondage Gallup Poll de 1977, 95 % des sondés disent avoir entendu parler des ovnis, tandis que seulement 92 % disent avoir entendu parler du président des États-Unis Gerald Ford à peine neuf mois après son départ de la Maison-Blanche (Bullard, 141). Un sondage Gallup Poll de 1996 signale que 71 % de la population des États-Unis croit que le gouvernement dissimule des informations concernant les ovnis ; un sondage de 2002 donne des résultats semblables (Roper poll pour la chaîne de télévision Sci Fi), mais en indiquant que davantage de personnes pensent que les ovnis sont d'origine extraterrestre. Depuis la fin des années 1990, on observe une sorte de démystification du phénomène ovni. En effet, depuis la découverte par la science de nombreuses exoplanètes, la théorie selon laquelle nous ne serions pas seuls dans l'univers s'impose petit à petit au sein de la communauté scientifique et du public, rendant moins farfelue l'hypothèse de possibles visites de la Terre par des extraterrestres. La publication de livres en faveur de l'HET par des scientifiques ou des ufologues, la tenue de débats télévisés sur le sujet ainsi que la mise à la disposition du public des archives d'organismes officiels comme le GEIPAN, participent à l'acceptation de ce phénomène comme pouvant être la manifestation de visites extraterrestres. Dans un sondage de 2007 mené en France66, 48 % des sondés pensent que des extraterrestres ont visité la Terre. Arts et folklore Timbre soviétique de 1967 représentant d'éventuels satellites extraterrestres Les ovnis ou plus généralement les extraterrestres font leur apparition en littérature avec La Guerre des mondes, roman écrit par H. G. Wells en 1898. Cet ouvrage, l'un des premiers romans de science-fiction, devait par la suite donner naissance à deux adaptations cinématographiques, la première en 1953 par Byron Haskin et la deuxième en 2005 par Steven Spielberg (lequel a aussi réalisé Rencontres du troisième type et E.T. l'extra-terrestre, deux autres films sur le thème des extraterrestres). La Guerre des mondes est aussi à l'origine d'un des plus célèbres canulars radiophoniques du XXe siècle, qui vit Orson Welles, le 30 octobre 1938, faire croire à la population américaine qu'elle était attaquée par des extraterrestres venus de la planète Mars. Le début du XXe siècle voit la naissance du mythe des « petits hommes verts » ou « Martiens ». Bien souvent, cette expression est utilisée pour se moquer de l'éventuelle existence d'extraterrestres. La couleur verte a peut-être pour origine le roman d'Edgar Rice Burroughs, A Princess of Mars (1912), où sont décrites différentes espèces de Martiens, dont une à la peau verte. Cette couleur sera reprise par plusieurs autres auteurs, figurant même dans le titre de leur ouvrage, comme The Green Man (1946) d'Harold Sherman ou encore The Third Little Green Man (1947) de Damon Knight. Un autre événement clé dans le folklore ovni des années 1970 est la publication du livre d'Erich von Däniken Chariots of the Gods. Cet auteur, qui affirme dans son livre que les extraterrestres visitent la Terre depuis des milliers d'années, tente d'étayer cette hypothèse par divers exemples archéologiques et mystères non résolus (voir Théorie des anciens astronautes). De telles idées n'étaient pas vraiment nouvelles. Par exemple, au début de sa carrière, l'astronome Carl Sagan, dans Intelligent Life in the Universe (1966), avait affirmé que les extraterrestres pouvaient fort bien visiter la Terre sporadiquement depuis des millions d'années. Ces théories ont inspiré de nombreux imitateurs, suites et adaptations romanesques, dont un livre (The Bible and Flying Saucers de Barry Downing) qui interprète les phénomènes aériens miraculeux décrits dans la Bible comme la trace écrite de contacts avec des extraterrestres. Nombre de ces interprétations tendent à expliquer l'évolution humaine par l'action des extraterrestres, idée présente par ailleurs dans le roman et le film 2001, l'odyssée de l'espace et à la base du cycle de l'Élévation de David Brin. Le phénomène ovni prend une nouvelle tournure dans les années 1980, principalement aux États-Unis, avec la publication des livres de Whitley Strieber (Communion) et de Jacques Vallée (Passeport pour Magonia). Strieber, écrivain de romans d'horreur, pensait que les extraterrestres le harcelaient et étaient responsables de « plages de temps disparues » (missing times) pendant lesquelles il était soumis à d'étranges expérimentations67. Cette nouvelle vision, plus sombre, est reprise par d'autres avec les enlèvements extraterrestres et sert de toile de fond à X-Files et bien d'autres séries télévisées. Cependant, même dans cette littérature, les extraterrestres ont des motivations qui peuvent être bienveillantes. Par exemple, le chercheur David Jacobs croit que nous subissons une forme d'invasion discrète par assimilation génétique. Le thème de la manipulation génétique (sans qu'il y ait nécessairement invasion) est également très présent dans les écrits de Budd Hopkins. Le psychiatre John Mack (1929-2004) pensait que l'éthique des « envahisseurs » était de jouer le rôle de guides sévères mais bons essayant d'inculquer la sagesse à l'humanité. Les dix dernières années ont été très prolifiques en films inspirés par la culture ovni et les extraterrestres, dont Independence Day de Roland Emmerich en 1996 (reprenant aussi le thème de la Zone 51), Contact de Robert Zemeckis en 1997 , Signes de M. Night Shyamalan en 2002 (reprenant quant à lui le thème des agroglyphes) et Men in Black en 1997/2002/2012 (reprenant le thème des hommes en noir) . Cercles de contactés À partir des années 1950, commencent à se former des groupes liés au phénomène ovni, parfois appelées « cercles de contactés ». Le plus souvent les membres de ces groupes se rassemblent autour d'un individu qui affirme être en contact direct ou télépathique avec des êtres célestes ou extraterrestres. Le plus notable d'entre eux est Georges Adamski, qui affirme avoir été contacté par un grand et blond Vénusien (du nom d'« Orthon »), voulant avertir l'humanité des dangers de la prolifération nucléaire68. Une Fondation Adamski a pris le relais, publiant et vendant les écrits d'Adamski. Au moins deux de ces groupes ont attiré un nombre important d'adhérents, The Aetherius Society, fondée par le mystique britannique George King en 1956, et la Fondation Unarius, établie par « Ernest L. » et Ruth Norman en 1954. Le thème récurrent de ces messagers extraterrestres est le danger de la prolifération nucléaire. Le mouvement raëlien, généralement considéré comme une secte, fait partie des groupes connus fondés sur un prétendu contact extraterrestre, ou encore The Ashtar Galactic Command (« L'état-major galactique Ashtar »). Les Hommes en noir (Men in black) Article détaillé : Hommes en noir. « Hommes en noir » (calque de l'anglais « Men in black ») est un terme collectif désignant des personnes imaginaires issues du folklore ovnilogique américain. Leur but serait d'empêcher l'humanité d'accéder à des connaissances de provenance extraterrestre, jugées trop dangereuses pour sa survie. Ils se présenteraient le plus souvent comme des agents travaillant pour le gouvernement fédéral américain. Ces personnes, parfois de sexe féminin, arriveraient seules ou en groupe (le plus souvent en trio) au domicile du témoin d’un événement étrange après un délai qui peut varier d’un jour à plusieurs mois. Le témoin voit en eux tantôt des agents du gouvernement chargés d’étouffer l’affaire, tantôt des créatures non humaines (extraterrestres ou humanoïdes) aux objectifs mystérieux. Ils sont souvent vêtus d'un costume sombre ou gris (tailleur pour les femmes), en général dans le style des années d’après-guerre (et ce quelle que soit la date de leur apparition), comme d’ailleurs leur voiture, lorsqu’ils en ont une. C'est Gray Barker, dans un classique de l'ufologie, They knew too much about flying saucers, qui lança la thématique des « hommes en noir ». Il y a une dizaine d'années, John C. Sherwood affirma que Gray Barker publiait sous forme d'articles, dans son fanzine ufologique, des textes qui lui étaient soumis en tant que nouvelles de science-fiction. Les hommes en complet noir seraient donc une légende créée de toutes pièces, avant qu'elle ne passe dans le folklore américain du XXe siècle. Des scénaristes ont souvent profité de la vague description qui est faite des « hommes en noir » pour incorporer ceux-ci dans différents épisodes de séries télévisées. Un comic et trois films, Men in Black , Men in Black 2 et Men in Black 3, ainsi qu'un jeu de rôle du même titre, sont inspirés de ce folklore. Ufologie Article détaillé : ufologie. L'ufologie est une discipline non officielle, souvent le fait d'amateurs, qui consiste à recueillir, analyser et interpréter tout ce qui se rapporte au phénomène ovni (photographies, témoignages, traces au sol, etc.). Elle est née dans les années 1950, en même temps que la médiatisation de l'observation de Kenneth Arnold et de l'incident de Roswell, traduisant le besoin chez certaines personnes de comprendre le phénomène et de s'informer à son sujet. Ce qui caractérise l'ufologie, c'est qu'elle consiste en une étude non officielle des ovnis, par rapport aux études officielles de l'armée de l'air des États-Unis ou du CNES par exemple. Contrairement à une idée reçue, l'ufologie n'a pas vocation à défendre l'hypothèse extraterrestre des ovnis. En effet, de nombreux ufologues étudient l'aspect sociopsychologique de ce phénomène, d'autres mêmes défendent des théories paranormales. Parmi les ufologues, on retrouve des scientifiques et des ingénieurs mais plus généralement des gens n'ayant aucune formation scientifique. L'ufologie est souvent considérée comme une pseudo-science par ses détracteurs. La majorité des observations d'ovnis repose sur le témoignage plus ou moins précis d'une ou de plusieurs personnes. En dehors des cas reposant uniquement sur des témoignages, il existe des cas, beaucoup plus rares, corrélés ou prétendument corrélés avec des éléments physiques directs ou indirects. L'explication de ces cas est sujette à d'intenses controverses, le lien entre l'élément physique et le témoignage étant l'aspect le plus généralement contesté. Une partie de ces cas a été analysée par différentes agences gouvernementales scientifiques et militaires. La donnée physique directe concerne les cas détectés par radar ou photographiés, la donnée physique indirecte peut être par exemple une trace au sol ou d'une perturbation environnementale (voir Ufologie#Recherche d'éléments probants). La corrélation entre récits des témoins et scénarii de science-fiction a amené certains ufologues à s'intéresser aux raisons sociologiques et psychologiques qui poussent certains individus à déclarer avoir vu un ovni. Cette branche de l'ufologie s'appelle « modèle sociopsychologique du phénomène ovni ». Cas inexpliqués : interprétations et hypothèses Articles détaillés : hypothèse sociopsychologique, hypothèse extraterrestre et arme volante non-identifiée. L'Altocumulus lenticularis, nuage immobile formé par des flux ondulatoires, peut entraîner des méprises. Les statistiques issues d'études d'organismes gouvernementaux officiels indiquent que la majorité des témoignages d'ovnis reposent sur une identification erronée (ou méprise) de phénomènes connus. Cet élément n'est pas sujet à controverse. Néanmoins, le débat continue en ce qui concerne les cas inexpliqués. Deux tendances principales sont apparues : d'un côté ceux qui affirment que l'hypothèse sociopsychologique voire l'hypothèse d'armes volantes non-identifiées sont les meilleures pour expliquer les cas d'ovni inexpliqués tant qu'aucune preuve ne vient soutenir l'hypothèse extraterrestre. Cette position est celle de la majorité de la communauté scientifique. De nombreux sceptiques vont plus loin et considèrent que l'ensemble des observations pourraient être ramenées à des éléments prosaïques tels qu'une identification erronée de phénomènes astronomiques, météorologiques ou d'engins humains, à des canulars et à des phénomènes sociopsychologiques (connus ou non) tels que des méprises complexes, des illusions d'optiques, un phénomène optique inconnu ou encore une paralysie du sommeil (explication souvent donnée pour les prétendues abductions extraterrestres). Ce dernier point, tendant à expliquer tous les cas par l'hypothèse sociopsychologique, est aujourd'hui contesté dans la mesure où les enquêtes menées sur les ovnis par différents gouvernements n'ont pas permis de déterminer la nature de l'ensemble des cas (cas de catégorie D selon le GEIPAN). Parmi ces gens figurent des scientifiques, des militaires ou encore des pilotes comme Carl Sagan, Peter A. Sturrock, Josef Allen Hynek69, Philip Morrison ou encore Thornton Page ainsi que les membres de l'actuel GEIPAN70. Un travail semblable sera également réalisé par le sous-comité ovni constitué au sein de l'AIAA par Kuettner. Également Richard F. Haines ou Paul R. Hill, spécialistes en aéronautique de la NASA, étudieront divers cas et publieront des ouvrages techniques sur le sujet. Ils incitent à la poursuite des recherches, en particulier sur les cas encore inexpliqués par l'hypothèse sociopsychologique. D'autres vont plus loin en estimant qu'une frange de cas inexpliqués pourrait être due à des visites extraterrestres de la Terre (hypothèse extraterrestre). On retrouve parmi eux des scientifiques comme Jean-Pierre Petit ou Jean-Jacques Velasco ainsi que les membres de l'association française COMETA70. « Le débat autour des ovnis dure depuis près de 50 ans. C'est depuis 1947, en effet, que le phénomène,(...), oppose en des débats passionnés partisans et adversaires de l'"hypothèse extraterrestre". Pour les premiers, les témoignages relatifs à ce phénomène constituent une indication que notre planète est régulièrement visitée par des êtres venus d'ailleurs. Pour les autres, le phénomène ovni se résume essentiellement à une série de confusions et d'interprétations erronées des observations voire des canulars »71. Les sceptiques considèrent que le mouvement ufologique désinforme le grand public en le trompant sur l'état actuel du débat scientifique concernant la nature du phénomène ovni. Cette idée est reflétée par le titre de certains ouvrages ufosceptiques, tels que UFOs: The public deceived.72: selon l'auteur, ceux qui trompent le grand public sont les associations ufologiques qui essaient de propager l'« idéologie » qu'il y aurait des véhicules spatiaux extraterrestres visitant notre planète. De plus, les sceptiques critiquent les médias qui se font bien trop souvent l'écho de l'hypothèse extraterrestre 73, sans analyse critique de ce genre de théorie. Notes et références     ↑ Dr. J. Allen Hynek s'exprimant aux Nations unies [archive], 27 novembre 1978.     ↑ Cf. L'interview historique de KWRC, propos de Kenneth Arnold recueillis par Ted Smith, in Anomalies, no 3, 1997.     ↑ Observation de Kenneth Arnold [archive].     ↑ L'interview historique de KWRC, propos de Kenneth Arnold recueillis par Ted Smith, op. cit.     ↑ Dépêche de l'Associated Press du 25 juin 1947, Bill Bequette in Anomalies no 3, page 27     ↑ Pierre Lagrange, Comment tout a commencé, in Anomalies, no 3, 1997 : « La toute première apparition de soucoupes volantes a eu lieu le mardi 24 juin 1947 dans le ciel de l'Etat de Washington. »     ↑ Pierre Lagrange, Comment tout a commencé, Anomalies, no 3, page 34, ligne 53.     ↑ « View of ‘Flying Saucers’ Over Ontario Dumbfounds Veteran Pilot, Other Crew Member of Airliner », The Oregonian, samedi 5 juillet 1947.     ↑ Cas Blue Book no  34, non expliqué.     ↑ Results of a Search for Records Concerning the 1947 Crash Near Roswell, New Mexico(Letter Report, 07/28/95, GAO/NSIAD-95-187) [archive], General Accounting Office Government Records, Federation of American Scientists (Republished by). Consulté le 1er octobre 2006     ↑ a et b B.D “Duke” Gildenberg, « A Roswell Requiem », dans Skeptic, vol. 10, no 1, 2003 [texte intégral [archive]]     ↑ “The Roswell Report: Case Closed”, Appendix C, "Transcript of interview with W. Glenn Dennis", interview with Karl T. Pflock, 2 novembre 1992, pp. 211-226, James McAndrews, Headquarters United States Air Force, 1997 http://www.gl.iit.edu/wadc/history/Roswell/roswell.pdf [archive]     ↑ Physics lecture in which Prof. Richard A. Muller gives a detailed explanation of the science behind the 1947 event [archive] (Google Video)     ↑ PFLOCK now believes that no flying saucer crashed in New Mexico in 1947, The Klass Files, publié dans The Skeptics UFO Newsletter (SUN) numéro 43, janvier 1997, http://www.csicop.org/klassfiles/SUN-43.html [archive]     ↑ Another Major Roswell Crashed-Saucer Proponent 'Abandons Ship', The Klass Files, publié dans The Skeptics UFO Newsletter (SUN) numéro 44, mars 1997, http://www.csicop.org/klassfiles/SUN-44.html [archive]     ↑ Stop the Presses!, The Klass Files, publié dans The Skeptics UFO Newsletter (SUN) numéro 47, septembre 1997, http://www.csicop.org/klassfiles/SUN-47.html [archive]     ↑ Quand l'U.S.Air Force croyait aux soucoupes volantes, Pierre Lagrange, Anomalies n°1, octobre 1996, p.32, lignes 39-42     ↑ Quand l'U.S.Air Force croyait aux soucoupes volantes, Pierre Lagrange, Anomalies n°1, octobre 1996, p.32, lignes 37-39     ↑ Quand l'U.S.Air Force croyait aux soucoupes volantes, Pierre Lagrange, Anomalies n°1, octobre 1996, p.32, lignes 46-47     ↑ (Mémorandum du 28 octobre 1947 ; disponible ici [archive])     ↑ Bibliothèque et archives Canada [archive]     ↑ Jacques Le Bailly, Daniel Camus, « Les soucoupes volantes font un retour ciel », Paris Match, no  362, 17 mars 1956, p. 68-7     ↑ (Rapport du 18 juin 1952; disponible ici [archive])     ↑ (Mémorandum déclassifié du FBI du 31 janvier 1949 ; téléchargeable sur le site du FBI [archive], p. 61-63)     ↑ (directive JANAP 146 et AFM55-11 51 Général C.H. Bolender, Unidentified Flying Object (UFO), 20 octobre 1969 ; disponible ici [archive])     ↑ Federal Bureau of Investigation - Freedom of Information Privacy Act [archive]     ↑ http://www.dod.mil/pubs/foi/ufo/assortl.pdf [archive]     ↑ L'Air Materiel Command est un des 9 G.Q.G. -grands quartiers généraux - de l'Army Air Force (ancêtre de l'U.S.Air Force possédant elle 14 G.Q.G) basé à Wright Field dans l'Ohio (Wright Field devient Wright patterson Air Force Base, après fusion en 1948) L'AMC est subdivisé en services, notamment les Renseignements Techniques (Technical Intelligence ou T-2) chargé après la guerre de l'exploitation des technologies allemandes ou japonaises.. En 1951, T-2 devient l'Air Technical Intelligence Center (ATIC). C'est au sein de T-2 que se développera le projet Sign en 1948     ↑ a, b, c, d et e Quand l'U.S.Air Force croyait aux soucoupes volantes, Pierre Lagrange, Anomalies n°1, octobre 1996, pp 25-33     ↑ Etude zététique de l'"affaire Mantell" [archive]     ↑ (en) Archive du projet Blue Book consultable en ligne [archive]     ↑ Jacques Bruckner, La chasse iranienne poursuit un ovni, Inforespace, no  51, mai 1980     ↑ Ce cas est cité dans le rapport COMETA d'un cas d'ovni étudié par le SEPRA     ↑ Le carrousel [sic [archive] de Washington].     ↑ L'observation de l'île de la Trinité [archive].     ↑ La Sobeps sur la défensive, encaisse mal les critiques des scientifiques, Gaston Lecocq, La Meuse-La Lanterne, 30 octobre 1991, page 11g, ligne 53     ↑ Vous avez dit OVNI? Pour les scientifiques, le dossier publié par la Sobeps n'apporte aucune" preuve et présente des incohérences flagrantes, Gaston lecocq, La Meuse-La Lanterne, 30 octobre 1991, page ONZE G, colonne 3, ligne 1-3     ↑ Pierre Magain et Marc Remy, Les OVNI : un sujet de recherche ?, Physicalia Magazine, vol. 15, no  4, pp. 311-318.     ↑ IMPOSTURE – La photo de l’ovni de Petit-Rechain était un trucage (RTL.be) [archive] sur Blogs – Le Monde [archive]. Mis en ligne le 28 juillet 2011     ↑ Les lumières au-dessus de Phoenix [archive].     ↑ (en) Erin Kozak, « Strange lights reported in north Valley sky », dans The Arizona Republic, 2008-04-21 [texte intégral [archive] (page consultée le 2008-04-26)] : « The incident is similar to the "Phoenix Lights" seen on March 13, 1997. Thousands of residents reported seeing a mile-wide, v-shaped formation of lights over the Valley. In that case the lights appeared about 7:30 p.m. and lasted until 10:30 p.m. »     ↑ (en) Zach Fowle, « Phoenix man: Neighbor caused Monday's mysterious lights », dans The Arizona Republic, 2008-04-22 [texte intégral [archive] (page consultée le 2008-04-26)].     ↑ L'observation de Campeche [archive]     ↑ Scheaffer, R. (2004). The Campeche, Mexico 'Infrared UFO' Video. Skeptical Inquirer. [archive]     ↑ •Historique des ovnis, éditions Sobeps, numéro spécial de la revue Inforespace     ↑ Bruce Maccabee, 5.     ↑ Note de l'Air Materiel Command [archive]     ↑ Le project Sign [archive]     ↑ Le projet Grudge [archive]     ↑ Note d'information du GEPAN [archive].     ↑ The Report on Unidentified Flying Objects, par Edward J. Ruppelt [archive].     ↑ Pierre Lagrange, « Quand l'U.S.Air Force croyait aux soucoupes volantes », Anomalies, no 1, octobre 1996, pp. 30-31.     ↑ Selon Pierre Lagrange, cette copie dort peut être dans une boîte d'archives quelque part parmi des millions d'autres aux Archives nationales à Washington D.C.     ↑ Pierre Lagrange, « Quand l'U.S.Air Force croyait aux soucoupes volantes », Anomalies, no 1, octobre 1996, p. 31.     ↑ [1] [archive] Biographie de Jerry Cummings sur le site RRO     ↑ Battelle Mémorial Institute, Spécial Report # 14 and the Proceeding Status of Report of Project Stork, 1952 ; disponible ici [archive]     ↑ Archives en ligne du projet Blue Book [2] [archive]     ↑ Historique des objets volants non-identifiés, Numéro spécial de la revue Inforespace, éditions Sobeps.     ↑ Le rapport Condon [archive].     ↑ Afis, science et pseudo-sciences, n°162, juillet-août 1986, Comment le professeur Condon fut victime du complot ourdi par les fanatiques des UFOs.     ↑ (en) Lee Speigel, Air Force UFO Rules Vanish After Huffington Post Inquiry [archive], 10/19/2011.     ↑ Velasco, J-J. ex-directeur du SEPRA au CNES : Ovnis l'évidence (2004). éd. Carnot.     ↑ Archives en ligne du GEIPAN [archive]     ↑ Archives en ligne du GEIPAN : 26 août 1998 AERO 1998-08-01514, 22 octobre 1988 NUKU HIVA (987), 15 octobre 2004 AERO 2004-10-01631, 13 février 1997 MARTIGUES (13), 12 septembre 1998 AERO 1998-08-01510, 9 décembre 2002 GRAVELINES (59), 8 octobre 2000 AERO 2000-10-01558, 2 septembre 1987 FORT-DE-FRANCE (972), 1 novembre 2002 GRENADE SUR L'ADOUR (40)     ↑ (fr) Le phénomène des ovnis au Canada [archive], une exposition de musée virtuelle à Bibliothèque et Archives Canada     ↑ sondage réalisé auprès du public de l'émission L'arène de France sur France 2, diffusée le 21 mars 2007 et dont le thème était « Les extraterrestres sont-ils déjà venus sur Terre ? »     ↑ Biographie de Whitley Strieber [archive].     ↑ Inside the space ships par Charlotte Blodget (1955) - D'après les propos d'Adamski.     ↑ Josef Allen Hynek [archive]     ↑ a et b Voir le livre de Jean-Jacques Velasco Ovni, l'évidence.     ↑ Les Ovnis : un sujet de recherche ?,Pierre Magain et Marc Rémy, Physicalia Magazine, 1993, vol. 15, no 4, page 311, ligne 2.     ↑ Klass, Philip J. 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La Compagnie littéraire, 2010     Barthel G. et Brueker, La Grande Peur martienne, Nouvelles Éditions rationalistes, Paris, 1979     Bertrand Méheust :     Science-fiction et soucoupes volantes, éd. Mercure de France, Paris, 1976     Retour sur l’« anomalie belge, éd. Le Livre bleu, 2000     Carl Gustav Jung, Un mythe moderne, éd. Folio Essais, Paris, 1961     Carl Sagan & Thornton Page, UFO's - A Scientific Debate, Cornell University Press, 1972. Actes d'un colloque de l'Association américaine pour le progrès des sciences (AAAS).     CNEGU, Opération Saros (1976-1994) - Des Ovnis reproductibles, une hypothèse vérifiée, Cnegu, Fontaine-les-Dijon, 1994     Colin Wilson, L'Inexpliqué, ovnis et extra-terrestres, éd. Hors collection Junior, 1998     Commission Condon, Scientific Study of Unidentified Flying Objects, University of Colorado, 1968. 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Jimenez :     Témoignage d'ovnis et psychologie de la perception. Thèse d'État en psychologie expérimentale. Montpellier, université Paul-Valéry     « Pour une approche constructiviste des erreurs perceptives, l'exemple des témoignages des phénomènes rares », Sciences, 97. 45-52     La psychologie de la perception. 2e partie: La construction de la signification, Flammarion, Paris     « Note Technique du GEPAN no  15, Recherche des stéréotypes – Dessine-moi un ovni ».     Josef Allen Hynek, astronome, conseiller de l'USAF pendant 20 ans :     Les Objets volants non identifiés, mythe ou réalité ?, éd. Belfond, 1974. Réédition J'ai Lu (1975)     Nouveau rapport sur les ovnis, éd. Belfond, 1979     avec P. Imbrogno et B. Pratt, Ovnis sur l'Hudson River, éd. Trajectoire, 2011     Julius Obsequens, Liber de prodigiis. Certaines anecdotes rapportées sont des ovnis d'après des ufologues.     Les cahiers zététiques no 6, printemps 96, « Un "cas Béton" de la SOBEPS ; le cas "Bidule" »     Marc Hallet :     « La prétendue Vague d'Ovnis belge… » dans Revue française de parapsychologie, 1997, 1, 1, p. 5-23     M. Meurger, Scientifiction I - Vol.I. Alien Abductions, éd. Encrage, Paris (collection Interface no  I), 1995     Michel Monnerie :     Et si les ovnis n'existaient pas ?, éd. Humanoïdes Associés, Paris     Le Naufrage des extra-terrestres, Nouvelles Éditions rationalistes, Paris, 1979     Paul R. Hill, Unconventional flying objects, Hampton Road, USA, 1995     Peter A. Sturrock :     An analysis of the Condon Report on the Colorado UFO project, Stanford University Institute for Plasma Research (SUIPR) Report no 599, octobre 1974 (traduit et inclus dans La fin des recherches officielles, Note d'Information no 4 du GEPAN)     The UFO enigma - A new Review of the Physical Evidence, Warner Books, 1999 (ISBN 0-446-67709-4) (traduit sous le titre La Science face à l'énigme des ovnis, Presse du Châtelet, novembre 2002)     Pinvidic, P., Ovni - Vers une anthropologie d'un mythe contemporain, éd. Heimdal, Paris, 1993     Philip J. Klass :     Ufo's explained, édition en livre de poche, 1974     Ufo's: The public deceived, Promotheus Books, New York, 1983     Ufo Abductions: A dangerous game, Promotheus Books, New York, 1989     J.-B. Renard, « La Croyance aux extraterrestres - Approche lexicologique », dans la Revue française de sociologie no 27, 1986, p. 221-229     Richard F. 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Le Cherche midi, 2007 Rencontres du troisième type (Close Encounters of the Third Kind) est un film de science-fiction américain écrit et réalisé par Steven Spielberg, mettant en scène Richard Dreyfuss, François Truffaut, Teri Garr, Melinda Dillon et Bob Balaban. Produit et distribué par Columbia Pictures, ce film est sorti en avant-première le 15 novembre 1977 à New York et le 16 novembre dans tous les États-Unis. En France, il est sorti le 24 février 1978. Mexique. Le scientifique français Claude Lacombe et son interprète américain David Laughlin découvrent de vieux avions de guerre en plein désert de Sonora. Les appareils, des TBF Avenger, faisaient partie du Vol 19, une escadrille qui a mystérieusement disparu en décembre 1945. D’autres faits étranges se produisent sur la surface de la planète comme un cargo disparu en 1925 retrouvé en plein désert de Gobi. Lacombe et son équipe se rendent au Dharmsala, en Inde, pour étudier une série de cinq notes chantées par la foule. Ces sons, d'après les autochtones, proviendraient des cieux. Lors d'une conférence aux États-Unis, Lacombe traduit ces sons en langage des signes d'après la technique de Zoltan Kodaly. Plus tard, un télescope appartenant à un complexe top-secret enregistre des signaux provenant de l'espace qui seraient des coordonnées terrestres. Il ne fait plus de doute pour le scientifique français qu'une forme intelligente extraterrestre tente de communiquer avec notre civilisation. Des OVNI sont repérés au-dessus de l'Indiana, manquant de percuter un avion de ligne et perturbant le réseau électrique. Dans une petite maison de campagne, Jillian Guiler vit seule avec son fils de trois ans, Barry. Ce dernier est réveillé en pleine nuit par une force inconnue qui l'attire au dehors, dans la forêt. Entretemps, Roy Neary, un réparateur de câble, délaisse sa famille pour aller réparer les lignes à haute-tension sur une nationale. Alors qu'il stoppe son véhicule au niveau d'une voie ferrée pour chercher son chemin, Neary fait l'expérience d'une rencontre rapprochée avec un OVNI qui émet une vive lumière, brûlant un côté de son visage. Puis bientôt, il manque d'écraser le petit Barrie sur la route. La police donne la chasse aux mystérieux engins volants, sans succès. Le public est fasciné par cette vague d'OVNI, de même que Neary, au grand désespoir de sa femme. Entretemps, la maison des Guiler devient le théâtre d'un drame lorsque Barrie est capturé par un OVNI sous les yeux de sa mère impuissante. Neary et Jillian deviennent bientôt obsédés par l'image subliminale d'une forme ressemblant à une montagne et commencent à essayer de la reproduire en sculpture ou en peinture. Ils sont comme attirés par cette mystérieuse forme. Lacombe et son assistant ont calculé que les mystérieuses coordonnées conduisent à Devils Tower, dans le Wyoming. L'armée américaine dévoile un plan d'évacuation de la région en prétextant un accident de train contenant un gaz toxique, et prépare la construction d'une base scientifique destinée à "accueillir" les visiteurs. L’obsession de Neary vis-à-vis de la "forme", qui n'est autre que celle de Devils Tower, pousse sa femme et ses enfants à le quitter. Neary n'a pas d'autres choix que de rejoindre Jillian, et tous deux se rendent dans le Wyoming à la recherche de la vérité... Fiche technique     Titre : Rencontres du troisième type     Titre original : Close Encounters of the Third Kind     Réalisation : Steven Spielberg     Assitant réalisateur : Matthew Robbins     Scénario : Steven Spielberg avec Paul Schrader, Jerry Belson et Matthew Robbins (non crédités)     Sociétés de production : Columbia et EMI     Productions : Julia Phillips, Michael Phillips et Clark Paylow     Distribution : Columbia Pictures     Conseiller technique : Dr J. Allen Hynek     Direction artistique : Dan Lomino sous la direction de Joe Alves     Direction de la photographie : Vilmos Zsigmond, William A. Fraker (pour des séquences additionnelles), Frank Stanley (pour des séquences additionnelles, non-crédité), Douglas Slocombe (pour les séquences en Inde), Allen Daviau (pour la séquence du Désert de Gobi)     Chef costumier : Jim Linn     Chef décorateur : Phil Abramson     Chef de constructions : Bill Parks     Chef de conception de l'extraterrestre : Carlo Rambaldi     Chef maquilleur : Bob Westmoreland     Chef coiffeur : Edie Panda     Ingénieur du son : Steve Katz     Superviseurs des effets visuels : Douglas Trumbull d'après les concepts de Steven Spielberg     Superviseurs des effets spéciaux : Roy Arbogast et George Polkinghorne pour l'édition spéciale     Musique : John Williams     Chef monteur : Michael Kahn     Chefs monteur de son : Kenneth Wannberg (pour la musique) et Frank Warner (pour les effets sonores)     Budget : 19 400 870 dollars     Format : Couleur (Metrocolor) - 2,35:1 en Panavision • 35 mm - Stéréo (Dolby)     Pays d'origine : Drapeau des États-Unis États-Unis et Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni     Langues originales : anglais, français, hindi et espagnol     Genre : science-fiction     Durées :         129 minutes (Version originale de 1977)         127 minutes (Édition spéciale de 1981)         143 minutes (Version TV détruite par Steven Spielberg pour raison inconnue)         131 minutes (Director's cut de 1998)     Dates de sortie :         Drapeau des États-Unis États-Unis : 15 novembre 1977 (New York), 16 novembre 1977 (sortie nationale)         Drapeau de la France France : 24 février 1978         Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni : 13 mars 1978 Distribution Légende : Doublage de la version originale (1978) / Doublage de la version Director's cut (2001)     Richard Dreyfuss (VF : Bernard Murat / Bernard Brieux) : Roy Neary     François Truffaut (VF : François Truffaut) : Pr. Claude Lacombe     Teri Garr (VF : Sylvie Feit / Sybille Tureau) : Ronnie Neary     Melinda Dillon (VF : Michèle Bardollet / Marie Vincent) : Jillian Guiler     Bob Balaban (VF : Philippe Ogouz / Bernard Métraux) : David Laughlin     J. Patrick McNamara : Chef de projet     Warren Kemmerling : Wild Bill     Roberts Blossom : Le fermier     Philip Dodds : Jean Claude     Cary Guffey (VF : Jackie Berger) : Barry Guiler     Shawn Bishop : Brad Neary     Adrienne Campbell : Sylvia Neary     Justin Dreyfuss : Toby Neary     Lance Henriksen (VF : Jacques Richard) : Robert     Merrill Connally (VF : Jean-Pierre Leroux) : Chef d'équipe     George DiCenzo : Major Benchley     Amy Douglass : Implanté     Alexander Lockwood : Implanté     Gene Dynarski (VF : Raymond Loyer) : Ike (1re version uniquement)     Mary Gafrey : Mrs. Harris     Norman Bartold : Ohio péage     Josef Sommer : Larry Butler     Rev. Michael J. Dyer : Lui-même     Roger Ernest : Patrouilleur de la route     Carl Weathers (VF : Jacques Deschamps) : Police militaire (1re version uniquement)     F.J. O'Neil : Membre du projet ARP     Phil Dodds : Musicien de l'ARP     Randy Hermann : Rapatrié #1 vol 19     Hal Barwood : Rapatrié #2 vol 19     Matthew Robbins : Rapatrié #3 vol 19     David Anderson : Contrôleur aérien     Richard L. Hawkins : Contrôleur aérien     Craig Shreeve : Circulation aérienne     Bill Thurman : Circulation aérienne     Roy E. Richards : Pilote de l'air     Gene Rader : Colporteur     Eumenio Blanco : Fédéral     Daniel Nunez : Fédéral     Chuy Franco : Fédéral     Luis Contreras : Fédéral     James Keane : Équipe du radiotélescope     Dennis McMullen : Équipe du radiotélescope     Cy Young : Équipe du radiotélescope     Tom Howard : Équipe du radiotélescope     Josef Allen Hynek : Lui-même Production Développement Origine du titre Le titre devait être Watch the Skies, ce qui est également les derniers mots du film La Chose d'un autre monde (1951), phrase qu'on entend durant le film, dans la séquence où le dessin animé qui réveille Roy Neary (Richard Dreyfuss). Le titre officiel est Close Encounters of the Third Kind, issu de la Classification de Hynek utilisée en ufologie pour classer les rencontres rapprochées (RR). Le stade RR3 (Rencontre Rapprochée du 3e Type) correspond au fait de voir un OVNI et ses occupants ou bien uniquement les occupants de l'OVNI. Le film montre des rencontres rapprochées allant jusqu'au type 5 (RR5) puisqu'il y aura finalement communication avec les occupants d'un immense OVNI. Néanmoins, le type RR5 est postérieur à la classification initiale telle qu'elle fut élaborée par Josef Allen Hynek. Josef Allen Hynek est présent dans le film, jouant son propre rôle, dans une séquence très courte, en caméo. On le voit fumant sa pipe, au premier plan, parmi les scientifiques habillés en blanc, lorsque la soucoupe se pose vers la fin du film. Josef Allen Hynek fut aussi consultant technique de Steven Spielberg, lors du tournage du film. Scénario Paul Schrader a écrit le scénario original avant que Steven Spielberg ne trouvât qu'une bonne partie du script qui ne lui convenait absolument pas et ne récrivit totalement le film comme il souhaitait le voir. Le scénariste, ayant considéré le script comme La Chose de Steven Spielberg, avait refusé d'être crédité au générique. Audition Pour le rôle de Roy Neary, Steven Spielberg avait d'abord approché Steve McQueen (qui a refusé car soi-disant il n'arrivait pas à pleurer devant la caméra), Dustin Hoffman, Jack Nicholson, Gene Hackman avant que ce soit Richard Dreyfuss. Le réalisateur admire François Truffaut qu'il veut impressionner par l'immensité du studio alloué au film, à Mobile, en Alabama mais en vain. Réalisant que François Truffaut n'a tourné ses films que dans des petits studios, presque intimes, et ne pouvant simplement pas saisir l'immensité du hangar, il entra dans la salle où Jillian observe les informations, leva les bras en l'air et s'exclama : « Now, this is a studio! Ça, c'est un studio !) » et c'est ce qui aura convaincu François Truffaut de tourner avec son admirateur. Le rôle fut proposé préalablement à Lino Ventura qui le refusa. Comme François Truffaut parlait très mal anglais, Steven Spielberg accepta qu'il ne parlât que français dans la version originale et que le rôle de David Laughlin, interprété par Bob Balaban, l'assistant de Claude Lacombe, traduisît en anglais les propos de son collègue. C'est pourquoi la version française peut parfois paraître étrange, Laughlin ne faisant que paraphraser les dires de Lacombe, voire parler en même temps que lui. Tournage La montagne Devil's Tower Le tournage a commencé dans les studios de Burbank1 à partir de mai 19762. Une partie de l'action a lieu sur le site de la montagne Devil's Tower, dans le Wyoming1 ainsi qu'un immense hangar à dirigeables de la Seconde Guerre mondiale, à Mobile dans l'Alabama1, qui a également servi de plateau, comme les maisons de Roy Neary et celle de Jilian Guiler. L'évacuation immédiate s'est déroulée à Bay Minette dans le comté de Baldwin1. Le contrôle du trafic aérien était celui de Palmdale au nord-est du comté de Los Angeles en Californie1. Le désert en pleine tempête, au début du film, se trouve à Bernal et Tequisquiapan dans le Querétaro du Mexique1 ainsi que le désert des Mojaves au sud de la Californie1. La séquence où Claude Lacombe, joué par François Truffaut, enregistre le chant indien imité du son extraterrestre a été prise à Bombay dans le Maharashtra en Inde1. La prise de vues s'achève en février 19772. Édition spéciale En 1981, Steven Spielberg décide de ressortir le film avec un nouveau montage (tel qu'il souhaitait déjà faire en 1977). Ainsi certaines scènes ont été retirées tandis que d'autres ont été rajoutées, entre autres la fameuse scène où Roy Neary s'endort tout habillé sous sa douche et qui tourne à la dispute familiale. Spielberg a également tourné, pour l'occasion, deux nouvelles scènes :     La découverte du navire Kotopaxi en plein désert de Mongolie.     L'intérieur du vaisseau-mère, là où Roy Neary découvre des technologies et des architectures extra-terrestres serties de lumières. Director's cut En 1998, Spielberg retravaille le montage de son film. Il a réintégré des scènes de la première version et a finalement supprimé l'intérieur du vaisseau-mère, préférant ainsi laisser la suggestion aux spectateurs. Les effets spéciaux ont été quant à eux remaniés sur ordinateur. En France, le film a été entièrement redoublé. On peut noter plusieurs erreurs dans le doublage français : le nom du compositeur Zoltán Kodály y est prononcé [kodali], et le mot "octave" (terme musical) y est toujours employé au masculin alors qu'il est féminin. Dans l'édition collector 30e anniversaire, la première version du film est tiraillée entre les deux doublages français. En effet toutes les scènes présentes dans les trois versions ne comportent que le nouveau doublage. Ainsi, dans la version originale de 1977, on peut passer, par exemple pour Richard Dreyfuss, d'une scène à l'autre, de Bernard Murat à Bernard Brieux. Musique Original Motion Picture Soundtrack Close Encounters of the Third Kind Bande originale par John Williams Sortie     19773 Enregistré     1976 Durée     40:53 Langue     anglais Genre     Électronique Format     Vinyl, LP, K7 Compositeur     John Williams Producteur     John Williams Label     Arista La musique de John Williams était déjà composée avant le montage du film. C'est sa troisième collaboration avec Steven Spielberg qui avait donc monté le film en fonction de la musique, à l'inverse de ce qui se fait habituellement. Ensemble, ils avaient estimé que cela donnait au film une sensation lyrique propre à son univers. Titres originaux (1977) No     Titre     Auteur(s)     Durée 1.     Main Title and Mountain Visions         3:13 2.     Nocturnal Pursuits         2:31 3.     The Abduction of Barry         4:28 4.     I Can't Believe it's Real         3:18 5.     Climbing Devil's Tower         2:05 6.     The Arrival of Sky Harbor         4:27 7.     Night Siege         6:18 8.     The Conversation         2:19 9.     The Appearance of the Visitors (When You Wish Upon A Star)     Leigh Harline, Ned Washington     4:49 10.     Resolution and End Title         6:51 40:53 Le code musical Quant au code musical, il est utilisé pour communiquer avec le vaisseau extraterrestre. C'est un gros synthétiseur modulaire ARP 2500 qui est utilisé pour le tournage de la scène mais la musique provient de l'orchestre de John Williams. Spielberg avait demandé au musicien un thème musical très simple. Cela s'est avéré être un véritable défi puisqu'il fallait se limiter à cinq notes. Williams et son entourage ont proposé une multitude de mélodies de cinq notes parmi lesquelles a été choisie celle qui sera utilisée pour le thème. Rencontre du troisième type - Code musical.jpg La partition du code musical est : Sol (4) La (4) Fa (4) Fa (3) Do (4). Les chiffres entre parenthèses indiquent le numéro de l'octave. Le code musical au cœur du film a été parodié dans de nombreux films comme Moonraker, en 1979, où le code de l'entrée du laboratoire vénitien est composé par James Bond. Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ, en 1982, s'en est servi pour le passage secret permettant la fuite de Jules César. Monstres contre Aliens, en 2009, il est joué par le président lorsqu'il rencontre pour la première fois les aliens. Paul, en 2011, les cinq notes sont produites par la boîte de feux d'artifices. De même dans les séries télévisées, South Park dans l'épisode six intitulé Y'a plus Internet de la douzième saison, où le code est joué pour tenter de communiquer avec « Internet » qui s'est décidé à ne plus fonctionner, ainsi que Simpson dans l'épisode dix Aux frontières du réel de la huitième saison : il est joué par l'orchestre de l'école primaire avant la rencontre avec l'extraterrestre. Plusieurs artistes l'ont aussi repris : Ainsi Duran Duran dans l'introduction de la chanson The Chauffeur de l'album Arena, en 1984. L'introduction de Back to the Rivers of Belief de Enigma sur MCMXC a.D. sorti en 1991 présente aussi ce thème. Daft Punk l'avait utilisé au début de chaque concert et pour la tournée Alive 2007, dont la mélodie est jouée avant le début de Robot Rock mais ne figure pas sur l'album. Matthew Bellamy aussi, juste avant le morceau Knights of Cydonia sur l'album public The Haarp tour, Live from Wembley. Le groupe britannique Muse utilise la fameuse mélodie de ce film avant de débuter certains live ou avant de commencer le morceau Knights of Cydonia par exemple. Dans la saga MP3 Adoprixtoxis, cette mélodie a servi de code d'accès à la zone 51,5. Sorties Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Le film est sorti le 15 novembre 1977 en avant-première à New York aux États-Unis et le 16 novembre 1977 sur le reste du territoire. Il ressort le 1er août 1980 en édition spéciale. En France, le 24 février 1978, il projette le film aux écrans. Les français peuvent le revoir, le 12 septembre 2001. Box-office Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue !     Drapeau des États-Unis États-Unis : 116 400 000 dollars     Monde Mondial : 304 000 000 dollars Autour du film     Les sections « Anecdotes », « Autres détails », « Le saviez-vous ? », « Citations », etc., peuvent être inopportunes dans les articles. Pour améliorer cet article il convient, si ces faits présentent un intérêt encyclopédique et sont correctement sourcés, de les intégrer dans d’autres sections.     Pour la scène où Cary Guffey, le jeune acteur incarnant Barry, devait jouer l'étonnement face aux extraterrestres, le réalisateur Steven Spielberg a demandé à deux membres de l'équipe de tournage de se cacher dans des boîtes derrière la caméra, l'un déguisé en clown et l'autre en gorille. Pendant le tournage de la scène, le premier apparut par surprise devant Cary quelque peu surpris, puis le second. Spielberg demanda alors au gorille de retirer son masque, faisant ainsi sourire Cary.     Ce film détient le record du plus grand nombre de directeurs de la photographie : 11, en incluant l'édition spéciale.     Dans le film, les humains communiquent avec les extraterrestres par la musique et une technologie adaptée. Or les métiers des parents de Steven Spielberg furent respectivement musicienne et informaticien. Un rapprochement que Spielberg n'avait pas fait jusqu'à ce que le journaliste James Lipton le fasse remarquer dans une interview pour l'Actors Studio en 1994.     La scène finale du film donne à voir un gigantesque vaisseau mère extraterrestre. Une maquette de celui-ci est exposée au National Air and Space Museum (cf. illustration).     Le logo de la compagnie ROCKWELL INTERNATIONAL, qui apparaît au dos des costumes de certains membres de l’équipe scientifique lors de la rencontre finale, est identique dans sa construction graphique à l’affiche originale du film.     Dans la scène finale, le vaisseau mère arrive de derrière la montagne et la mère du petit Barry se retourne stupéfaite. On peut alors discerner pendant quelques secondes et à la gauche des 3 phares, le robot R2D2 de la Guerre des Etoiles attaché en dessous.     Le flipper portant le même nom est le premier flipper dérivé d'un film, première fois où la maison Columbia octroie l'autorisation pour un tel produit dérivé. Distinctions Récompenses     1977     Le film a reçu un prix spécial pour ses effets speciaux de la part de la National Board of Review.     1978     Oscars :         Oscar de la meilleure photographie : Vilmos Zsigmond         Oscar pour une performance spéciale : Frank Warner pour le montage des effets sonore.     Saturn Awards :         Meilleur réalisateur : Steven Spielberg décerné en 1977 à égalité avec George Lucas pour Star Wars;         Meilleur scénariste : Steven Spielberg;         Meilleure musique : John Williams (doublement récompensé en 1977 grâce à sa musique pour Star Wars);         Nomination au Saturn Award du meilleur film de science-fiction.     Julia Phillips et Michael Phillips ont remporté le Prix David di Donatello du meilleur film étranger.     Le film a remporté le Golden Reel Award du meilleur montage et d'effets sonores décerné par la Motion Picture Sound Editors.     1979     Joe Alves a remporté le BAFTA de la meilleure direction artistique.     Le film a remporté le Golden Screen.     John Williams a remporté le Grammy Award du meilleur album de musique de film.     2007     Le film a été sélectionné par le "National Film Preservation Board" pour figurer dans le National Film Registry. Nominations     1978     Oscars :         Meilleur réalisateur : Steven Spielberg;         Meilleure actrice dans un rôle secondaire : Melinda Dillon;         Meilleure direction artistique : Joe Alves, Dan Lomino et Phil Abramson;         Meilleur montage : Michael Kahn;         Meilleurs effets visuels : Roy Arbogast, Douglas Trumbull, Matthew Yuricich, Gregory Jein et Richard Yuricich;         Meilleur son : Robert Knudson, Robert Glass, Don MacDougall et Gene S. Cantamessa;         Meilleure musique originale : John Williams.     Saturn Awards :         Meilleur film de science-fiction;         Meilleur acteur de science-fiction : Richard Dreyfuss;         Meilleure actrice de science-fiction : Melinda Dillon;         Meilleurs effets spéciaux.     Golden Globe Award :         Golden Globe du meilleur film dramatique ;         Golden Globe du meilleur réalisateur : Steven Spielberg;         Golden Globe du meilleur scénario : Steven Spielberg;         Golden Globe de la meilleure musique de film : John Williams.     Michael Kahn a été nommé pour l'Eddie du meilleur montage pour un film décerné par l'American Cinema Editors.     L'association des réalisateurs américains (Directors Guild of America) a nommé Steven Spielberg pour le prix du meilleur réalisateur.     Le film a été nommé pour le Prix Hugo du meilleur film dramatique.     L'association des scénaristes américains (Writers Guild of America) a nommé Steven Spielberg pour le prix du meilleur scénario dramatique.     1979     Le film a été nommé pour l'award du meilleur film étranger par le Japanese Academy Awards.     BAFTA :         Meilleur film;         Meilleure réalisation : Steven Spielberg;         Meilleur scénario : Steven Spielberg;         Meilleur second rôle : François Truffaut;         Anthony Asquith Award pour la meilleure musique de film : John Williams         Meilleur montage : Michael Kahn;         Meilleure photographie : Vilmos Zsigmond;         Meilleurs sons : Gene S. Cantamessa, Robert Knudson, Don MacDougall, Robert Glass, Stephen Katz, Frank E. Warner, Richard Oswald, David M. Horton, Sam Gemette, Gary S. Gerlich, Chester Slomka et Neil Burrow.     2002     Le film a été nommé pour le Saturn Award du meilleur film classique sorti en DVD par l'Académie des films de science-fiction, fantastique et horreur.  

  • Condition: Comme neuf
  • Condition: Edit. Aldane, juin 2013, fort in-8° broché, 631 pages, notes et réfèrences, index, bibliogr., couv. illustrée, comme neuf.
  • Langue: Français

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