Raymond Léon Eugène Bouillenne (1897-1972) est un botaniste et physiologiste belge. Les premières recherches de Bouillenne traitaient de la morphologie des plantes notamment les racines de Pandanus et d'Iriartea. Pendant la même période, il étudia également la néoformation des bourgeons des bégonias et mena des recherches sur la détermination du sexe chez les plantes dioïques. À la station du Mont-Rigi, Bouillenne effectua des recherches sur la végétation au sein de la tourbe et de l'origine des étangs sur un plateau. Il essaya de dater ce dernier au moyen de l'analyse du pollen. Par la suite, il s'intéressa au phénomène d'accumulation et d'évaporation de l'eau dans la tourbe et soutint l'hypothèse du rôle des tourbières comme réservoir temporaire d'eau, qui approvisionnerait en eau les rivières de la région. Il milita par conséquent pour la sauvegarde des tourbières contre le drainage du sol et les plantations de pins. Après la Seconde Guerre mondiale, il commença un inventaire systématique de la flore, de la faune, de la distribution géographique de la végétation... Dans ce cadre, il étudia la dynamique des groupes de plantes dans les marécages, la composition physico-chimique des tourbières et leur datation. La station scientifique des Hautes-Fagnes est une station de recherche de terrain de l'université de Liège, installée sur le plateau des Hautes Fagnes, au Mont Rigi sur la commune de Robertville (Waimes) , en Belgique, depuis 1924. Elle est fondée à l'initiative du professeur Léon Fredericq ; cette station est détruite durant la seconde Guerre mondiale par les Allemands, à partir du 10 mai 1940, puis durant l'hiver 1944-1945 par les Américains pendant l'offensive des Ardennes. Un nouveau bâtiment, toujours en bois, est reconstruit en 1947, par l'équipe du professeur Raymond Bouillenne, avec des matériaux provenant de pavillons abandonnés en fagne par l'armée américaine. En 1963, l'université de Liège décide de construire un nouveau bâtiment en dur ; le chantier entamé en 1972 s'achève en 1975 et l'ancien bâtiment en bois est détruit. En 2001, quatre ans après y avoir fait d'importants investissements, l'université programme la fermeture définitive de la station l'année suivante sous prétexte que les activités scientifiques s'y avèrent très réduites. La fermeture n'a finalement pas lieu et la station fête ses 90 ans en 2014. La Baraque Michel est un lieu-dit du plateau des Hautes Fagnes. LA STATION SCIENTIFIQUE DE L'UNIVERSITÉ DE LIÈGE AU PLATEAU DE LA BARAQUE MICHEL RAYMOND BOUILLENNE, Docteur en Sciences, secrétaire du Conseil d'Administration Bulletin de la Société Royale de Botanique de Belgique - 1925 - In-4 agrafé (17,7 x 25 cm) - 5 pages Illustré d'une planche comportant deux photos et d'un plan du bâtiment + Bel envoi de l'auteur au Prof. Mayer > État correct - Voir les photos > Paiement par chèque ou Paypal - Envoi soigné en Lettre Suivie : gratuit ! | ||
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